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Valérie Pécresse, le 18 décembre 2015
Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP
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Valérie Pécresse est une puissante présidente de région. Comme son homologue des Hauts-de-France Xavier Bertrand, elle n’a pas choisi son candidat pour la primaire. Alors elle est très sollicitée. Elle a vu Alain Juppé avant l’été. Elle a vu François Fillon mais aussi Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire depuis la rentrée. Tous espèrent obtenir son soutien. Reste qu'un soutien, ça se monnaye. Elle a déjà dit qu’elle ne voudrait pas être ministre.
Et si c'était la tête des Républicains qui intéressait la présidente du Conseil régional d'Île-de-France ? C’est en tout cas ce qu'affirment plusieurs sarkozystes. L'entourage de Valérie Pécresse laisse planer le doute en précisant d'abord que c'est une élection, et pas une nomination (il n'y a donc pas d’autorisation à demander). En même, elle est au centre de gravité du parti. Sous-entendu : elle peut rassembler, contrairement à un certain Laurent Wauquiez, très à droite et qui en rêve lui aussi, et qui a été adoubé par Nicolas Sarkozy.
Décidément, ces présidents de région n’en font qu’à leur tête. Savez-vous vous comment Nicolas Sarkozy parle d’eux ? "Les féodaux" avec leurs "duchés d'antan", nous a confié un proche de Valérie Pécresse. Du côté de chez l’ancien président, on assure que ce ne sont pas des mots qu’il emploie.
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