Le troisième tour des élections régionales s'est déroulé sans surprise ce lundi 4 janvier. Après une première salve d'élections le 18 décembre, ce sont les présidents des régions françaises nouvellement créées qui ont été élus. Ils sont sept à prendre leurs fonctions aujourd'hui.
À droite, Xavier Bertrand a pris les rennes de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (116 voix sur 170 voix) dans un contexte particulier. En effet, les élus du Front national n'ont pas pris part au vote. Le candidat Les Républicains avait battu Marine Le Pen le 13 décembre 2015. Laurent Wauquiez a été élu en Auvergne-Rhône-Alpes avec 113 voix sur 204 votants et Philippe Richert a retrouvé son fauteuil en Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine (102 voix sur 169).
Le centriste Hervé Morin était le seul candidat à prétendre à la présidence de la Normandie. Il a été élu avec 56 voix (41 bulletins blancs et 5 abstentions). Une élection entachée par le dépôt de deux recours. En effet, deux particuliers les ont déposés au Conseil d’État le 30 décembre dans le but d'annuler les élections en Normandie. L'un d'eux précise dans Paris Normandie que "les panneaux électoraux ont été recouverts par des bandeaux de la liste Morin appelant à ne pas voter pour la liste PS. Ou encore l’utilisation des armoiries de la ville d’Evreux". Hervé Morin a remporté les élections régionales avec seulement 4.709 voix de plus que son adversaire socialiste Nicolas Mayer-Rossignol.
À gauche, Marie-Guite Dufay s'est imposée en Bourgogne-Franche-Comté mais après un premier vote des conseillers régionaux le 4 janvier, la socialiste n'avait pas de majorité. Elle a été élue avec 51 voix au second tour (100 votants) après avoir trouvé un accord avec le Parti radical de gauche. L'ancienne ministre Carole Delga a pris les commandes de la région Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon et l’indéboulonnable Alain Rousset a débuté son quatrième mandat de président de la région Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin. Il a été élu avec 108 voix.
Maintenant que les présidents sont élus, le travail des exécutifs régionaux va pouvoir débuter. Et leur première mission n'est pas des plus aisées. Ils vont devoir trouver un nom à leur région qui avaient jusque-là des identités provisoires. Chaque Conseil régional adoptera avant la fin du mois de juillet une résolution qui sera ensuite soumise au gouvernement. Le nom définitif de la région sera fixé par décret du Conseil d’État pris avant le 1er octobre 2016, après que le Conseil régional de la région nouvellement constituée a rendu un avis. En Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon, la présidente Carole Delga s'apprête à lancer "une consultation populaire" pour décider du nom de l'entité. Seule la Normandie, qui résulte de la fusion entre les Haute et Basse-Normandie, est déjà fixée sur son sort.
Désigner la capitale de la région est aussi un dossier épineux auquel vont devoir se confronter les présidents. Le délai de réflexion est quasiment identique. La procédure est la même que pour le nom de la région. Alors qu'une première décision a été prise par le gouvernement en la matière le 31 juillet 2015, le conseil régional devra adopter, avant le 1er juillet 2016, une résolution unique comportant les avis du gouvernement relatifs à la fixation du nom définitif de la région, de son chef-lieu définitif et de l’emplacement de l’hôtel de la région. Dans certaines régions, le sujet est source de tensions comme par exemple en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées entre Toulouse et Montpellier. La date butoir est fixée au 1er octobre 2016.
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