C'est le premier attentat meurtrier à New York depuis 2001. Le chauffeur d'une camionnette a fauché des cyclistes et des passants mardi à Manhattan, faisant huit morts et onze blessés mardi 31 octobre. Parmi les huit personnes décédées se trouvent cinq Argentins et une femme de nationalité belge, ont indiqué les autorités respectives des victimes, depuis Buenos Aires et Bruxelles.
Selon les autorités, le suspect est un homme de 29 ans. De nombreux médias américains l’ont identifié comme Sayfullo S., un Ouzbek arrivé en 2010 sur le territoire américain, qui habitait dans le New Jersey. Il disposait d'un titre de séjour permanent, la "carte verte", et travaillait comme chauffeur pour Uber, selon le New York Times, en précisant qu'il avait déjà "été sous le radar" de la police. Pour Donald Trump, cet homme est "une personne malade et dérangée", a-t-il tweeté.
Ce dernier a été neutralisé et arrêté par les forces de l'ordre. La police a précisé qu'il avait été touché par balle au ventre lors de l'intervention. Hospitalisé, il aurait été opéré en soirée et son pronostic vital ne serait pas engagé, ont précisé plusieurs médias américains. Il a d'ailleurs pu être interrogé par le Parquet fédéral qui en a livré les premiers éléments.
Dans son véhicule loué chez Home Depot, les autorités ont retrouvé une note manuscrite où le suspect a prêté allégeance à Daesh. Lors de son interrogatoire, il a reconnu en être l'auteur. Un drapeau de l’organisation terroriste aurait également été retrouvé dans l'habitacle, selon le New York Post. Il a d'ailleurs demandé aux autorités de pouvoir en accrocher un autre dans sa chambre d'hôpital.
D'après le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, qui s'est exprimé mercredi, l'auteur de l'attaque était lié au groupe Etat islamique et s'était radicalisé aux Etat-Unis.
Rapidement, Donald Trump a assuré sur Twitter que les États-Unis "ne devait pas laisser Daesh entrer" sur le territoire. L'organisation État Islamique a revendiqué vendredi 3 novembre l'attaque. Le gouvernement a par ailleurs évoqué l'action d'un "loup solitaire". De son côté; le suspect, inculpé désormais, a expliqué avoir projeté un attentat depuis un an environ. Ce n'est qu'il y a deux mois qu'il s'est décidé à passer à l'acte, inspiré par les vidéos de propagande islamistes postées par Daesh. Il s'était préalablement entraîné et avait choisi sciemment la date d'Halloween pour être sûr qu'il y aurait du monde dans les rues.
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