Sotchi : Pinturault pour éclairer un ski français morose

Au lendemain de la deuxième médaille d'or de Martin Fourcade, Alexis Pinturault fait ses grands débuts sur la scène olympique, avec une bonne chance de podium sur le super-combiné (descente et slalom) vendredi.

Résister à la pression des concurrents et de l'événement

Principal espoir de médaille pour le ski alpin français, rentré bredouille de Vancouver en 2010, Pinturault, 22 ans, débute par l'épreuve qui lui réussit le mieux depuis le début de la saison. Il a remporté l'une des deux courses sur le circuit de la Coupe du monde et a accédé au podium sur la deuxième. Pinturault devra au passage gravir la dernière marche entre les épreuves de Coupe du monde et les Jeux Olympiques. Les adversaires sont certes les mêmes, mais l'air est différent et la motivation décuplée.

Aux côtés d'Alexis Pinturault, un autre français, Thomas Mermillod-Blondin peut nourrir des espoirs de médaille. Mais l'opposition s'annonce relevée, avec les Américains Bode Miller et Ted Ligety, mais aussi le Suisse Carlo Janka, l'étonnant Tchèque Ondrej Bank, le vieux renard croate Ivica Kostelic, dont le père Ante tracera le slalom, le Norvégien Aksel Lund Svindal ou encore l'Italien Christof Innerhofer, médaillé d'argent de la descente.

Le super-combiné, qui mêle une manche de descente en matinée suivie d'une manche de slalom en après-midi, est censé récompenser les skieurs les plus polyvalents.