Le PSG a déroulé face à Reims et peut se tourner vers Chelsea
COMPTE-RENDU - Le Paris Saint-Germain s'est imposé 3-0 sur son terrain face à Reims lors de la 32e journée de Ligue 1, et peut se pencher maintenant vers Chelsea.

Les remplaçants ont assuré. C'est clairement ce qui ressort de la victoire du Paris Saint-Germain sur son terrain face à une équipe du Stade de Reims qui n'a pas montré beaucoup de cœur à l'ouvrage, à l'image de Mandi, impliqué sur 2 buts. Alors que 8 joueurs avaient changé par rapport au 11 aligné contre Chelsea, le PSG a montré qu'il était collectivement huilé et capable d'assurer le minimum.
Le club de la capitale n'a pas forcé, et a su se montrer sérieux pour ne pas se faire de frayeur et arriver en parfaite condition physique et mentale pour son rendez-vous de l'année face aux Blues.
Un collectif qui tourne
Comme prévu, Laurent Blanc a largement fait tourner son 11
de départ, avec seulement 3 titulaires du match aller face à Chelsea : Thiago
Silva, Cavani et Sirigu. Ménez, Rabiot, Cabaye et Digne eurent le droit de
s'ébrouer sous le soleil parisien. Tous ces changements n'ont pas forcément
perturbé le PSG, qui a dès l'entame installé son jeu de possession et obtenait
vite un coup franc que Digne envoya dans le mur. Mais la première véritable
alerte était signée Cavani à la 15e minute, qui coupa au premier
poteau un corner de Lucas qu'Agassa boxa sur sa ligne. Paris avait sa
possession habituelle mais manquait de percussion et de changement de rythme.
Reims, à l'affût, tentait de mettre des banderilles, comme
celles de Fortes dont la frappe enveloppée passait légèrement au-dessus de la
lucarne de Sirigu (22e). Pastore, à 18 mètres, et Rabiot de plus
loin tentaient de battre Agassa mais les frappes n'étaient pas cadrées. Paris
hoquetait et son jeu ne trouvait pas les attaquants. On cherchait toujours les
ailiers Ménez et Lucas à la demi-heure de jeu, le Brésilien se faisant même
reprendre par Tacalfred alors qu'il allait se présenter devant le gardien,
seul, en contre. Et comme souvent, c'est à l'usure que le PSG a eu son
adversaire. Lancé dans son couloir droit, Van der Wiel centra à ras de terre
pour Cavani qui marquait de la cuisse (44e), et le PSG virait en
tête à la pause.
Une gestion de patron
La machine parisienne n'allait pas traîner ensuite pour se
mettre à l'abri. Digne adressa un
centre parfait vers le second poteau, Lucas se détendit pour placer une tête
croisée qui rentra avec l'aide du poteau...et de Mandi. Les chevaux étaient lâchés et Cavani
aurait pu signer un doublé lorsqu'en trois passes les Parisiens remontèrent le
terrain et Pastore servit l'Uruguayen. Face au but, l'ancien Napolitain ouvrit
trop son pied et la balle passait à côté. A l'heure de jeu, Lavezzi remplaça
Cavani, signe que le match était plié et que le turnover pouvait commencer.
Reims n'allait plus vraiment pousser et Paris confisquait le
ballon du haut de ses 62% de possession pour terminer le match en roue libre, glanant même un troisième but lorsque Mandi renvoya une frappe molle de Lavezzi dans sa propre lucarne.
Le PSG a donc encore une fois montré que personne ne pouvait le titiller
lorsqu'il était appliqué, même lorsque les remplaçants sont lancés dans le
grand bain. Il est vrai que les Rémois n'ont pas vraiment mis d'intensité,
celle-là même qui ne manquera pas mardi soir sur le terrain de Stamford Bridge.