L'Atletico Madrid a pris le pouvoir dimanche 2 février dans le Championnat d'Espagne avec un putsch contre la Real Sociedad (4-0) pour la 22e journée, détrônant le FC Barcelone et distançant le Real, qui a trébuché devant l'Athletic Bilbao (1-1) et perdu Cristiano Ronaldo, expulsé. Une
révolte ? Non, une révolution, menée à bien par David Villa (38), Diego
Costa (72), Miranda (74) et Diego (87), alors que la Liga n'avait pas
connu un autre monarque que le Real ou le Barça depuis plus de deux ans.
Derrière Atletico et Barça, le Real a manqué l'opportunité de dépasser les Catalans au terme d'un match électrique contre Bilbao, quatrième. Jesé avait pourtant ouvert le score (64) mais Ibai Gomez a égalisé d'une magnifique volée (73), avant que Ronaldo ne reçoive un carton rouge direct pour un geste d'humeur contre Carlos Gurpegi (75). Et voici la Liga bouleversée au terme d'un week-end néfaste pour les deux grands d'Espagne.
Le FC Barcelone, qui régnait depuis la première journée de la saison 2012-2013 (soit 59 matches d'affilée), a été renversé samedi par Valence au Camp Nou (2-3). Désormais dauphin, il pointe à trois longueurs de l'Atletico (54 points contre 57) et ne devance plus son rival merengue qu'à la différence de buts (+43 contre +39).
Après cette passation de pouvoir, l'"Atleti" sera sans doute partagé entre la joie d'être leader en solitaire, une première pour lui en Liga depuis le titre conquis en mai 1996, etla peine d'avoir vu s'éteindre samedi Luis Aragones, ex-figure du club et ancien sélectionneur de l'Espagne victorieuse de l'Euro-2008. Dans un match assez équilibré, l'Atletico a géré en
seconde période avant de marquer en contre par Diego Costa, auteur de
son 20e but en championnat cette saison (72). Ce triomphe devrait
permettre à l'Atletico d'aborder du mieux possible le derby qui l'attend
mercredi en demi-finale aller de la Coupe du Roi contre le Real.
Ce dernier a pour sa part vu s'interrompre au nouveau stade San Mames la bonne dynamique d'un mois de janvier impeccable - que des victoires, zéro but encaissé jusque-là. Car les hommes de Carlo Ancelotti ont dû livrer une énorme bataille face à la vivacité basque.
"C'était un
match difficile pour les deux équipes. L'intensité était élevée", a
reconnu l'Italien, qui s'est dit "satisfait" de la rencontre.
Le Real
a cru avoir fait le plus dur lorsque Jesé, à la réception d'un ballon
de Ronaldo, s'est jeté pour ouvrir le score (64). Mais Ibai Gomez a
égalisé d'une splendide volée sur un ballon mal repoussé (73).
Et
le camp merengue a perdu encore plus avec l'expulsion de Ronaldo pour un
accrochage avec Gurpegi (75), qui devrait priver les Madrilènes de leur
double Ballon d'Or pour défier Villarreal, cinquième, le week-end
prochain. "C'est difficile pour moi de juger, parce que je n'y
étais pas (sur le terrain), mais les images montrent que ça a été un peu
exagéré", s'est borné à dire Ancelotti. Principal rayon de soleil
dans cette grisaille ? Le retour à la compétition du Français Raphaël
Varane, entré en jeu dans les dernières minutes, après deux mois de
pépins récurrents au genou droit.
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