PSG-Lyon : "L'OL a inversé une tendance", estime Philippe Sanfourche
ÉCLAIRAGE VIDÉO - Le PSG retrouve Lyon pour la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. Un match attendu entre une équipe blessée dans son orgueil et une équipe jeune à qui il manque plusieurs cadres.
Après une terrible défaite 4-0 lors du premier match de la saison entre les deux équipes, Lyon a renversé la tendance en s'imposant 1-0 dimanche dernier face au PSG. Une victoire qui amène plus de suspens que prévu.
"C'est toujours compliqué de faire deux très bons résultats de suite quand on n'est pas favoris. Parce qu'ils vont être attendus, parce que c’est une finale et parce que l'OL est une équipe où il y a beaucoup de jeunes qui vont connaître le stade de France pour la première fois. À ce niveau-là, les joueurs du PSG sont plus expérimentés et ont l'habitude de jouer des grands matches et des finales", estime Philippe Sanfourche, grand reporter au service Sports de RTL.
Paris reste favori, mais...
Si la victoire lyonnaise en championnat ajoute du piment à cette finale, les hommes de Laurent Blanc restent tout de même favoris, eux qui doivent se racheter de leur élimination en Ligue des champions.
Mais l'ascendant psychologique de la victoire acquise la semaine dernière ne sera pas le seul avantage des Olympiens. Blessé depuis le quart de finale retour perdu face à Chelsea, Zlatan Ibrahimovic, toujours en Suède pour raisons personnelles, manquera une nouvelle fois à l'appel. Un élément non négligeable quand on connaît l'influence du meilleur buteur de Ligue 1.
Un Zlatan vous manque, et tout est dépeuplé ?
"Il a un poids psychologique qui dépasse largement sons statut de joueur star, poursuit Philippe Sanfourche. Tout le monde le dit, que ce soient ses coéquipiers ou ses adversaires (...). Il a une incidence sur ses coéquipiers mais a aussi un poids sur ses adversaires. Paris sera handicapé par l'absence de Zlatan Ibrahimovic".
En l'absence du géant suédois, Edinson Cavani tiendra à nouveau seul la pointe parisienne et sera l'atout offensif numéro 1. Un statut qu'il peine à confirmer depuis que Paris est orphelin de son grand patron.
