"On connaît les dégâts" : sur RTL, le joueur de l'OM Geoffrey Kondogbia évoque "la spirale négative" du narcotrafic

Un assassinat qui suscite l'émotion nationale. Le nom de Mehdi Kessaci, abattu par deux hommes à moto sur un parking en plein jour jeudi dernier, est sur toutes les lèvres. Le jeune homme de 20 ans n'était autre que le frère d'Amine Kessaci, militant écologiste des quartiers Nord de Marseille menacé depuis des mois par des trafiquants de drogue.

"Non, je ne me tairai pas face au narcotrafic", écrit le jeune homme de 22 ans dans le journal Le Monde ce mercredi 19 novembre 2025. Une première réaction depuis la mort de son frère qui sonne comme un appel à la révolte. Mais Amine Kessaci n'est pas le seul à s'exprimer ces derniers jours. L'assassinat fait réagir bien au-delà de la sphère politique. 

Le joueur de l'Olympique de Marseille (OM), Geoffrey Kondogbia, ne s'est pas défilé lorsque la question lui a été posée, ce mercredi dans RTL Soir.  

"On a grandi en France, dans des quartiers populaires, on a forcément soit un ami, soit une connaissance qui est passée par la case prison ou qui a baigné dans ce genre de choses. On connaît les dégâts que ça implique. C'est quelque chose auquel nous sommes sensibles, qui nous rend triste. C'est vraiment une spirale négative, une spirale difficile à éviter", a-t-il confié à notre micro.

Aujourd'hui, ce que j'ai envie de dire, c'est qu'on n'est pas cantonné qu'à ça. On doit réapprendre à rêver.

Geoffrey Kondogbia, milieu de terrain de l'Olympique de Marseille

"Aujourd'hui, nous avons changé d'ère, les jeunes doivent "rêver grand" parce qu'il y a beaucoup d'horizons, beaucoup d'opportunités, beaucoup de choses à voir et à apprendre qui peuvent débouler sur pas mal de choses", a-t-il poursuivit. Le "sage" du vestiaire de l'OM n'a pas hésité à afficher sa position alors que deux de ses anciens coéquipiers avaient été visés par des tirs de narcotrafiquants présumés il y a un et demi, qui les auraient pris pour des concurrents.