OM-PSG : réduit à 10, l'Olympique de Marseille sombre à domicile contre le Paris Saint-Germain

Le Paris Saint-Germain, en supériorité numérique pendant 70 minutes, s'est nettement imposé à Marseille (0-3) ce dimanche 27 octobre dans une rencontre à sens unique.

Facile victoire du Paris Saint-Germain à Marseille ce dimanche 27 octobre.

Crédit : Miguel MEDINA / AFP

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Beaucoup d'attente. Mais un match plié en 45 minutes avec une victoire tout en maîtrise en Ligue 1 du Paris Saint-Germain contre l'Olympique de Marseille ce dimanche 27 octobre. Les hommes de Luis Enrique ont désormais trois points d'avance sur Monaco (battu par Nice lors du derby de la Côte d'Azur 2 à 1) et six sur leurs rivaux après neuf journées.

Dans un Vélodrome en ébullition (66.115 spectateurs, un record), la première période a été cauchemardesque pour les Olympiens. Des Olympiens douchés d'entrée par Joao Neves (7e), l'habituel passeur du PSG (six passes décisives, meilleur passeur du championnat). Pire, le milieu marseillais Amine Harit a été exclu pour un pied jugé dangereux par François Letexier (20e). Un carton rouge sévère au revisionnage des images (mais confirmé par le VAR) et un collectif qui a ensuite littéralement sombré.

Car dans cette soirée où rien n'allait, le capitaine Leonardo Balerdi a trompé son propre gardien après une erreur de communication (29e). À la 40e minute, l'international français Bradley Barcola a enfoncé le clou (8e but de la saison, meilleur buteur du championnat). Selon le site OptaJean, c'est la première fois que le PSG menait de 3 buts à la mi-temps d'un match en déplacement à Marseille (toutes compétitions confondues).

3 – C’est la 1re fois que Paris mène de 3 buts à la mi-temps d’un match en déplacement à Marseille toutes compétitions confondues. Plié. #OMPSG pic.twitter.com/WosFTeHhHD
— OptaJean (@OptaJean) October 27, 2024

La seconde période s'est jouée dans une sorte de faux rythme. Les Parisiens ont décidé de fermer boutique et de ne plus laisser les Marseillais entrer dans leur moitié de terrain. Fabian Ruiz aurait même pu (dû) corser l'addition, ratant le cadre sur sa reprise du pied gauche, seul face à Geronimo Rulli (79e).

Les supporters marseillais, eux, ont continué à chanter, mais sans beaucoup d'entrain. Ils se savaient sous surveillance et si quelques chants homophobes sont brièvement descendus des tribunes, ils se sont surtout signalés par une banderole visant le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

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