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Manchester City-PSG : pourquoi le Paris Saint-Germain joue gros en cas d'échec

REPLAY - Après leur quart de finale aller raté face à Manchester City en Ligue des Champions, les Parisiens vont-ils réussir à accéder au dernier carré ? Un échec aurait d'énormes conséquences.

Zlatan Ibrahimovic aux prises avec les deux joueurs de Manchester City Nicolas Otamendi et Eliaquim Mangala, le 6 avril 2016
Zlatan Ibrahimovic aux prises avec les deux joueurs de Manchester City Nicolas Otamendi et Eliaquim Mangala, le 6 avril 2016
Crédit : SIPA
Manchester City-PSG : pourquoi le Paris Saint-Germain joue gros en cas d'échec
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Philippe Sanfourche & Loïc Farge

C'est clairement le match le plus important de la saison pour le Paris Saint-Germain, qui a concédé le nul à l'aller (2-2) au Parc des Princes face à Manchester City. Si on en croit les statistiques, le club a à peine 20% de chances de qualification. Ce serait assurément un échec si le PSG était éliminé au terme du match retour, ce mardi 12 avril. D'abord un échec déjà au regard de l'étiquette de favori que le PSG doit logiquement assumer. Un échec aussi en terme d'image. Le projet est très clair : gagner à terme la compétition, et pour cela progresser chaque année. Impossible donc de plafonner pour la quatrième année consécutive en quart de finale.

Échec de stratégie également. Paris a fait le forcing cette année en ligue 1 pour être sacré le plus tôt possible. C'est fait.. On dirait que la décompression l'a emporté sur le soulagement. Échec générationnel enfin. Ibrahimovic, Motta, Maxwell : que des trentenaires qui jouent leur sortie, plus ou moins glorieuse, de l'aventure PSG.

N'est pas le Barça qui veut

Cette pression est palpable. D'autant plus que Laurent Blanc est menacé en cas d'élimination. L'entraîneur a mal géré le retour de Serge Aurier, ça lui sera reproché. Sa culture systématique du beau jeu, c'est ambitieux, mais n'est pas le Barça qui veut. On dirait que le plan B n'existe jamais. Alors oui il a re-signé en février pour deux saisons jusqu'en 2018. Un joli contrat à 5 millions d'euros par an. Mais si la confiance est brisée, tout peut voler en éclats.

Comme le dossier Ibrahimovic. Soit il propulse le club dans une autre dimension, soit il confirme ses limites au plus haut niveau et anéantit tout espoir de prolonger l'aventure après l'été. Personne, en fait, ne semble à l'abris en cas d'élimination. Même le président Nasser Al-Khelaïfi aura des comptes à rendre à Doha si le projet patine.

La marque PSG se vend bien

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Peut-on aller jusqu'à en envisager le désengagement financier du Qatar, lassé par des échecs à répétition ? Cela semble exclu, au moins jusqu'en 2022 et l'organisation de la Coupe du Monde. Doha a besoin d'être crédible, a besoin d'une vitrine internationale. À ce niveau, le projet parisien est une réussite totale. La marque PSG se vend dans le monde entier : 297 millions d'euros de revenus commerciaux l'an passé. C'est mieux que le Real Madrid, le club le plus riche du monde.

La tour Eiffel sur le maillot, c'est une mine d'or pour le Qatar qui se réjouit tous les jours d'avoir investi sur la capitale française, même si le prix à payer est de devoir évoluer en Ligue 1.

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