Le "Deutsche Bank Park" est
posé au milieu d’un grand parc arboré, au sud des buildings de Francfort. Au
calme, avant de se transformer en enceinte bouillante mercredi soir, avec plus
de 50.000 spectateurs. Et c’est avec une heure de retard que Valentin
Rongier, le capitaine marseillais et l’entraîneur Igor Tudor se sont présentés pour la traditionnelle conférence d’avant-match.
Après trois défaites consécutives en Ligue 1,
Marseille compte sur le doux parfum européen pour retrouver la voie du
succès. "La période est compliquée au niveau comptable, parce que
oui, on n’a pas pris de points sur les dernières rencontres. Mais dans le
contenu c’est très positif et il faut s’appuyer là-dessus. Notre confiance est
toujours là et bien évidemment on sait que ce match peut-être un tournant. Ce
ne sera pas facile, il faudra faire un match plein, avec beaucoup d’intensité,
et c’est ce que l’on compte faire (contre Francfort)", détaille le milieu
de terrain.
L’Olympique de Marseille n’a inscrit que trois buts sur les quatre dernières rencontres. La pression s’accentue sur l’entraîneur
pour aligner des profils plus offensifs, comme Dimitri Payet, Luis Suarez ou
encore Gerson, abonnés au banc depuis de longues semaines. Le papa du Brésilien
a d’ailleurs menacé "d’aller voir ailleurs" dans le journal
L’Equipe, si la situation de son fils ne s’améliorait pas.
Réponse d’Igor Tudor depuis l’Allemagne : "Il n’y a rien de nouveau, c’est vieux comme le football. Pour un coach, le plus dur dans ce travail c’est de choisir 11 joueurs sur la feuille de match. Ce joueur (Gerson), je l’aime beaucoup, il a un talent fantastique… mais je dois faire des choix. Ce n’est jamais contre quelqu’un, c’est toujours pour l’équipe." Une équipe où le pressing est roi et qui joue avec trois milieux récupérateurs.
Plus de 2.000 supporters marseillais sont attendus à Francfort-sur-le-Main. Après les échauffourées du match aller, qui avaient fait un blessé grave parmi les supporters allemands, le dispositif de sécurité sera renforcé.
Avec notamment des stadiers venus de Marseille pour encadrer les fans olympiens. À la question "Avez-vous prévenu vos joueurs ? Car les supporters allemands ont prévu de mettre une ambiance comme vous n’en avez jamais vue", Igor Tudor a répondu avec un sourire : "S’il y a bien des joueurs qui sont habitués aux atmosphères fantastiques, ce sont les miens."
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