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Ligue 1 : le RC Lens devient propriétaire du Stade Bollaert

Le RC Lens est devenu officiellement propriétaire du Stade Bollaert-Delelis, une acquisition stratégique à 27 millions d’euros qui marque une nouvelle étape dans le développement du club.

Des supporters du RC Lens au stade Bollaert.

Crédit : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

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C’est officiel : le RC Lens a racheté le Stade Bollaert-Delelis à la municipalité ce mercredi 21 mai. Le club nordiste devient ainsi le troisième de Ligue 1 à posséder son propre stade, après l’Olympique Lyonnais et l’AJ Auxerre.

Estimé à 54,9 millions d’euros, le stade a finalement été cédé pour 27 millions. Une décote rendue possible par plusieurs clauses et ajustements financiers, comme l’a précisé le maire PS de Lens, Sylvain Robert, lors du conseil municipal. Parmi eux, une clause interdisant tout changement de nom du stade pendant 20 ans, en échange d'une baisse de 6,5 millions d’euros, 8,4 millions liés au bail courant jusqu’en 2052, ainsi que 10,1 millions correspondant à un prêt contracté par le club auprès de la région.

Le président du club, Joseph Oughourlian, a profité de l’occasion pour annoncer son intention de rénover l’enceinte de 38 223 places, dont les derniers travaux remontent à 2015, en vue de l’Euro 2016. “Ses infrastructures commencent à vieillir”, a-t-il déclaré.

Un lieu de vie

L’objectif est clair : transformer Bollaert en un "véritable lieu de vie", actif toute l’année. Le projet prévoit notamment la création de nouvelles loges VIP, l’aménagement d’une fan zone, la rénovation des vestiaires, et des installations complémentaires autour du stade. Le tout pour diversifier les revenus du club, dans un contexte économique incertain.

“Les clubs dépendent trop des droits TV. Il faut se préparer à des situations économiques difficiles”, a averti Oughourlian. Le RC Lens anticipe ainsi les turbulences qui secouent le football français, alors que les conditions d diffusion de la Ligue 1 pour la saison prochaine restent floues.

Ce rachat s’inscrit dans une stratégie de stabilisation financière déjà amorcée cet hiver, avec la réduction de la masse salariale et les départs de cadres comme Brice Samba, Kevin Danso et Przemyslaw Frankowski.

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