Le PSG bousculé à Sochaux patientera avant de feter son titre
COMPTE-RENDU - Le PSG concède le nul 1-1 sur le terrain de Sochaux dans le cadre de la 35e journée de Ligue 1, et devra patienter avant d'être officiellement Champion.
Ce Sochaux est une équipe qui ne se joue pas en étant à moitié impliqué, comme l'a été le Paris Saint-Germain ce dimanche sur la pelouse du Stade Bonal. Les Parisiens, sans doute émoussés après 3 matchs en 8 jours, ont tenté de gérer le match mais n'avaient pas non plus un sentiment d'urgence devant une possibilité d'être sacré loin de leur Parc des Princes.
Devant un adversaire qui attendu une période avant de mettre plus d'intensité, les futurs Champions n'ont pas pu gérer leur ouverture du score, et devront attendre le 7 mais, et leur match décalé face à Rennes pour fêter un deuxième titre consécutif.
Un Paris "piano" et un Spochaux frileux
Le PSG a d'abord commencé par ronronner en début de
rencontre, pour se mettre en jambes et assoir son jeu de possession et de
passes, de sorte que le rythme était loin d'être effréné. Il a même fallu
attendre 20 minutes et un ballon chipé par Cavani à 20 mètres des buts pour
voir le premier tir dangereux. L'Uruguayen envoya un ballon flottant que Pelé
dut claquer en corner. Un échauffement pour un joueur de classe. A la 25e,
le buteur profita d'un service en or de 40 mètres de Thiago Motta pour
contrôler de la poitrine et reprendre de volée dans le but sochalien. Paris
était virtuellement champion. Un score que Lavezzi aurait pu gonfler, sur une
action similaire à celle du but, mais il envoya la balle au-dessus (33e).
Sochaux n'y arrivait pas. Sans rythme et sans l'agressivité
dont ils font preuve habituellement, les joueurs de Hervé Renard ont attendu la
toute fin de la première mi-temps avant de faire frissonner la défense
parisienne. Sur un ballon aérien, Jordan Ayew talonnait pour Roudet qui dans la
surface élimina Thiago Silva avant de frapper en pivot, mais le pied de Sirigu
repoussa le danger (46e). Dans la foulée, une main de Cavani dans la
surface aurait pu valoir un pénalty mais l'arbitre ne bronchait pas. Mi-temps,
avec un PSG qui faisait le travail sans forcer son talent.
Sochaux y croit encore
Bonal allait pouvoir s'enflammer un peu au retour de la
pause, avec des Lionceaux plus percutants et plus intenses dans leurs
intentions, qui se souvenaient sans doute qu'ils jouaient leur survie en Ligue 1. On voyait Contout, Ayew et Roudet réussir des dribles avant de buter sur la
défense qui dégageait moins facilement. Et le Stade explosa lorsque Thiago
Silva marqua contre son camp. Marange centra en première intention et Sirigu
boxa le ballon sur son capitaine, propulsant la balle dans le but (56e).
30 minutes de jeu après l'ouverture du score, le Paris Saint-Germain était en
position de devoir attendre encore une semaine avant de fêter son sacre.
Le PSG devait remettre du rythme et de l'impact, mais n'y
arrivait pas et devait compter sur des éclairs de ses joueurs. Comme celui de
Cavani à la 62e minute, qui récupéra une passe de Lucas avant
d'éliminer Kanté et de voir sa balle piquée contrée par Pelé. Quelques secondes
plus tard, Lucas revint plein axe pour tenter une frappe du droit qui rasa le
poteau d'un gardien battu. Verratti, 30 secondes plus tard, servi par Van der
Wiel et seul à 10 mètres des buts, frappa sur Pelé. Mais le match pouvait aussi
basculer de l'autre côté. Roudet transperça le terrain plein axe pour servir
Ayew dans la surface qui donna en une touche pour Bakambu qui rata le ballon,
devant le but ouvert (74e).
Le dernier quart d'heure était
complétement débridé, avec des frappes des deux côtés et des schémas qui
volèrent en éclat devant la volonté de chacun de prendre les 3 points. Mais le score n'allait plus changer et le titre attendra un peu avant d'être officiellement accordé aux Parisiens. Pour que la fête soit plus belle au Parc.
