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FIFA : "Je suis propre", clame Sepp Blatter
Alors qu'il se fait discret depuis sa démission de la Fédération internationale, Sepp Blatter a clamé avec force son innocence dans la gigantesque enquête de corruption dont il fait l'objet.
Sepp Blatter au siège de la FIFA à Zurich le 2 juin 2015.
Crédit : VALERIANO DI DOMENICO / AFP
Englué dans un énorme scandale de corruption qui a déjà valu plusieurs mises en examen aux Etats-Unis, Sepp Blatter n'en démord pas et conserve sa ligne de défense. Le président démissionnaire de la fédération internationale a répété son innocence dans un entretien accordé à la BBC. "Je sais ce que j'ai fait ou n'ai pas fait. J'ai ma conscience (pour moi) et je sais que je suis un homme honnête. Je suis propre. Je ne suis pas quelqu'un d'inquiet", a-t-il ainsi affirmé.
Président de l'instance du football mondial depuis 1998, le Suisse de 79 ans, réélu en mai pour un cinquième mandat avant d'annoncer sa démission, a justifié son acte au nom de l'intérêt supérieur de la FIFA. "Je l'ai fait parce que je voulais protéger la Fifa. Je peux me protéger moi-même. Je suis assez fort pour cela. L'institution n'est pas corrompue. Il n'existe pas de corruption dans le football. Il y en a uniquement au niveau individuel, mais pas de corruption générale et organisée".
Les demandes d'extradition étudiées en septembre
Quatorze personnes, ex-responsables de la Fifa ou de sociétés de marketing ayant acheté les droits TV des coupes du monde, ont été inculpées à New York. Selon la justice américaine, elles ont accepté de verser 110 millions de dollars de pots-de-vin, via une entité connue sous le nom de Datisa, pour obtenir les droits exclusifs sur plusieurs compétitions internationales.
Par ailleurs, le ministère de la justice suisse, qui détient sept anciens responsables de la Fifa à Zurich depuis le mois de mai 2015 et les arrestations diligentées par le FBI, étudiera au mois de septembre les demandes d'extradition formulées par les États-Unis.
