DOCUMENT RTL - "Je vous emmerde grande conne", les propos de Le Graët à l'encontre de Hardouin

Au lendemain de la publication du rapport définitif du ministère des Sports, Dominique Rouch, la porte-parole de Florence Hardouin, directrice générale de la FFF, a souhaité réagir.

Florence Hardouin

Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

DOCUMENT RTL : "Je vous emmerde grande conne", les propos de Le Graët à l'encontre de Hardouin

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Après la publication mercredi du rapport de l'audit du ministère des Sports sur la gestion de la Fédération française de football (FFF), Florence Hardouin a vivement réagi et s'en est pris au président Noël Le Graët.

Mise à pied le 11 janvier dans l’attente de son entretien préalable au licenciement, prévu le 21 février, la directrice générale accuse notamment le président de la FFF de harcèlement moral et sexuel. "Soit c'étaient des humiliations publiques, donc quand il lui disait 'je vous emmerde grande conne', ou alors en privé 'mon médecin m'a dit que j'irais mieux si me tapais une grande blonde'. Elle avait un pantalon blanc en été, il lui disait 'je vous aime bien dans petit pantalon blanc'", précise Dominique Rouch, porte-parole de Florence Hardouin au micro de RTL.

Florence Hardouin raconte également une scène juste devant le siège de la Fédération, elle raccompagne le président à sa voiture quand ce dernier l’invite à dîner. Elle décline et explique qu’elle va dîner avec son compagnon. "Allez vous faire baiser par votre mec", aurait-il répondu.

Noël Le Graët, aurait ensuite envoyé un SMS d'excuses à Florence Hardouin. "Coup de blues, un peu de tristesse sans raison véritable, je vous demande d'accepter mes excuses, je ne peux travailler qu'avec vous. Votre volonté et votre talent m'impressionnent. Vous pouvez compter sur moi pour les dossiers qui nous attendent. Avec mes respects. Besoin de vous samedi. Merci."

Dominique Rouch, explique que les proches de Florence Hardouin l'ont vu "dépérir". "Elle fumait deux paquets de cigarette par jour, et maigrissait à vue d'œil, mais elle ne disait rien. C'est peut-être ce qu'elle regrette aujourd'hui, c'est de n'avoir rien dit et d'en être arrivée à une salle de soin intensif à l'hôpital", termine-t-elle.

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