À une semaine du coup d'envoi du premier Mondial russe, tout est fait autour des douze stades pour accueillir les trente-deux sélections et les plus de 2 millions de supporteurs attendus : des derniers mètres de goudron à Kaliningrad au dernier coup de peinture à Saransk.
Les annonces en anglais ont même fait leur apparition dans le métro de Moscou il y a quelques mois. La carte en cyrillique du réseau, habituel casse-tête de tout touriste occidental, a même était traduite en latin.
Et puis vous avez partout en plus des policiers à chaque coin de rue, sur ces trottoirs impeccablement propres qu'admire Jean-Luc Mélenchon depuis son dernier passage ici.
Vous avez un peu partout ces dizaines de milliers de "poupées russes", garçons ou filles. Cette élite de 100.000 jeunes bénévoles, triés sur le volet depuis plusieurs mois dans le pays, se trouve déjà dans les gares, dans les nouveaux aéroports et dans le centre-villes. Ils sont les visages de cette Russie différente que les officiels veulent mettre en avant.
Globalement, ce Mondial Russe est parti pour marcher sans accroc. Même si les supporteurs ne sont pas encore là pour le prouver. Après, ça n'empêche pas bien sûr de se poser des questions sur l'habituelle flambée des prix des chambres d'hôtel ou sur certains rabatteurs à l'aéroport qui tentent de vous extirper jusqu'à 100 euros pour rejoindre le centre de Moscou (j'ai failli moi-même en faire les frais).
Il faudra forcément aussi des supporteurs patients avec les milliers de portiques de sécurité installés jusqu'au pied des tribunes.
Maintenant toutes les onze villes hôtes sont différentes, comme Saint-Étienne, Lens ou Paris peuvent l'être, mais certainement pas aussi attractives pour des étrangers. On ne fera clairement pas autant la fête à Kaliningrad qu'à Saint-Pétersbourg, à Kazan ou à Moscou.