La fête a viré au fiasco. Alors que le dénouement de la finale de la Copa Libertadores, équivalent de la finale de la Ligue des champions pour le continent sud-américain, devait être connu samedi 24 novembre, celui-ci se fait toujours attendre. La faute aux débordements qui ont émaillé l'arrivée des joueurs.
Il faut dire que cette rencontre, véritable événement en Amérique du Sud, a pris une ampleur toute particulière avant même le début de la double confrontation, la première à ce stade de la compétition, entre les deux clubs rivaux et ennemis de Buenos Aires. L'occasion pour River Plate et Boca Juniors d'écrire une nouvelle ligne à leur (riche) palmarès mais surtout d'assouvir leur suprématie continentale.
Après un match aller où les deux équipes se sont quittées sur un score de parité (2-2) au mythique stade de La Bombonera, les pensionnaires du quartier de la Boca avait rendez-vous à une quinzaine de kilomètres, au Monumental, l'antre de River Plate. Mais la pelouse est restée tristement vide tout le week-end malgré une ambiance électrique dans les tribunes.
À deux heures du début de ce match retour, le bus des joueurs de Boca Juniors a été attaqué par les supporters adverses. Malgré l'importante présence policière, le véhicule a été la cible de jets de pierres et de gaz lacrymogènes, alors qu'il approchait de l'enceinte sportive.
Plusieurs vitres ont volé en éclats et le gaz irritant a pénétré dans le bus. Le capitaine de Boca Juniors a été légèrement blessé à un bras mais aussi à l’œil gauche, de même que deux autres joueurs, alors que le reste de l'effectif a seulement été incommodé provoquant parfois certains vomissements.
Des débordements qui ont obligé les autorités à repousser à deux reprises la rencontre dans un premier temps avant de la reporter au lendemain. Rebelote le dimanche 25 novembre. Les dirigeants de Boca ont alors sollicité un nouveau report, accepté par la Conmebol (confédération sud-américaine de football, ndlr) car "les conditions d'équité sportive n'étaient pas réunies pour le match final".
Si les derbies sont nombreux au quatre coins de l'hémisphère, cette opposition, communément appelée le "Superclasico", est sûrement unique au monde tant la rivalité est grande au pays du "dieu" Diego Armando Maradona. Pourtant, elle dépasse largement le simple cadre footballistique entre le peuple de Boca et la bourgeoisie de River.
Une rivalité résumée par un ancien attaquant de River Plate au micro de Fox Sports. "En Argentine, on vit le football comme nulle part ailleurs. Celui qui perd portera cette défaite comme une croix, toute sa vie", a-t-il déclaré à propos des deux clubs, qui s'affrontent pour la toute première fois en finale de la Copa Libertadores.
Reportée une première fois samedi 24 novembre, puis une seconde fois dimanche 25 novembre, la rencontre n'a pas été reprogrammée à l'heure actuelle. Et les Argentins, de même que les amoureux du ballon rond en général, devront encore patienter alors que cette ultime manche ne devrait pas se jouer de si tôt.
Pour des raisons de sécurité, la finale entre les deux ennemis de Buenos Aires ne pourra pas être disputée avant le sommet des chefs d'État du G20, programmé les vendredi 30 novembre et samedi 1er décembre. Elle sera jouera cependant début décembre, avant le 18, date à laquelle démarre le Mondial des clubs.
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