Anelka : son frère est un "escroc" selon le président de l'Atletico Mineiro

RÉACTION - Furieux après la nouvelle "affaire Anelka", Alexandre Kalila a réagi mercredi en traitant "d'escroc" le frère de l'attaquant français et en assurant qu'il saisirait la Fifa pour se faire rembourser les frais engagés.

Alexandre Kalil (à gauche), le président de l'Atletico Mineiro, en décembre 2013

Crédit : AFP/N.Duarte

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Après des jours de suspense, le club brésilien de l'Atletico Mineiro a donc annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter Nicolas Anelka, après avoir pourtant formellement annoncé la venue l'ancien international français le 5 avril.

Dans la foulée, l'enfant terrible du football français a réagi mercredi via une vidéo mise en ligne sur son compte Facebook. Anelka y parle d'une "histoire fantastique" et assure ne s'être jamais engagé avec le club brésilien.

Nous allons montrer qu'il n'y avait rien de fantaisiste, parce que nous avons tout signé

Alexandre Kalil, président de l'Atletico Mineiro

Cette réponse de l'ancien joueur du PSG, du Real Madrid ou de Chelsea a visiblement ulcéré le président de l'Atletico Mineiro, Alexandre Kalil, qui a livré à des journalistes brésiliens une version diamétralement opposée.

"Comme hier nous lui avons donné un coup de pied au cul, que nous l'avons envoyé planter des patates ailleurs, il a dit que tout n'était que fantaisie", a-t-il affirmé. "Nous allons montrer qu'il n'y avait rien de fantaisiste, parce que nous avons tout signé. Nous allons saisir la Fifa. Il va devoir payer tout ce que nous avons dépensé en voyages et en hébergement", a ajouté le président.

Le frère est un escroc. Parce qu'il est venu ici et a même abordé le sujet de sa commission

Alexandre Kalil, président de l'Atletico Mineiro

Si rien n'était sérieux, a-t-il poursuivi, "alors le frère (d'Anelka, ndlr) est un escroc. Parce qu'il est venu ici et a même abordé le sujet de sa commission. Mais nous n'avons pas payé. La commission devait être payée en partie cette année et en partie l'an prochain". "Généralement, quand c'est le frère d'un joueur qui est impliqué, c'est en tout cas l'expérience que j'ai avec Ronaldinho, vous pensez que c'est du sérieux", a-t-il conclu.

Dans sa vidéo depuis le Koweït, Anelka explique pour sa part avoir "reçu une offre de ce club" brésilien, mais "par l'intermédiaire d'un agent". "Je n'ai jamais parlé avec ce président, je n'ai jamais parlé avec une personne de ce club, l'offre je ne l'ai jamais acceptée", conclu-t-il. Le nouveau feuilleton Anelka n'est visiblement pas terminé.

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