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Manuel Cousin
Crédit : Groupe Setin
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Même s’il a commencé la voile à l’âge de cinq ans avec son oncle moniteur à Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), Manuel Cousin n’a pas toujours été à la barre d’un voilier. Cette seconde vie, il l’a embrassée sur le tard, après avoir été cadre commercial chez Toyota pendant plus de vingt ans.
Mais le Rouennais de 53 ans n’a jamais été très loin de la mer et des embruns. D’ailleurs, c’est en assistant, enfant, au départ des premières éditions de la Route du Rhum qu’il a eu cette envie de grand large. Envie vite accentuée lorsqu’il devient un admirateur inconditionnel de Ellen MacArthur, 2e du Vendée Globe 2000-2001 après une bagarre avec Michel Desjoyaux. "J’ai aimé son parcours, sa ténacité ", confie-t-il.
Alors, dès qu’il a pu, il s’est mis à faire de la voile, à apprendre sur différents support. Si bien qu’aujourd’hui, avec une cinquantaine de Transmanches, une vingtaine de Transgascognes et quatre traversées océaniques à son actif - dont une 7e place sur la Transat Jacques Vabre 2015 en Class40 -, Manuel Cousin a réussi à décrocher son ticket d’entrée pour le Vendée Globe.
Je me suis donné les moyens pour que ma passion devienne ma vie professionnelle
Manuel Cousin
"En 2010, lors de ma première transat en course, je me suis rendu compte que c’était vraiment ce que je voulais faire et je me suis donné les moyens pour que ma passion devienne ma vie professionnelle", explique-t-il. Depuis 2017, désormais installé aux Sables-d’Olonne, il est donc devenu skipper à temps plein.
Et si, de prime abord, il a le profil du navigateur passionné qui réalise son rêve, c’est mal connaître ce compétiteur dans l’âme, déterminé et qui n’a qu’un objectif sur le Vendée Globe 2020 : celui de terminer. "Seul un problème de santé grave ou une casse pourrait m’empêcher d’atteindre mon objectif".
Soutenu depuis dix ans par le groupe Sétin, une entreprise familiale normande spécialisée en quincaillerie de bâtiment et fournitures industrielles, Manuel Cousin va donc s’aligner au départ de son premier tour du monde à la barre de l’ancien "Paprec-Virbac2", que Jean-Pierre Dick avait fait construire pour participer au Vendée Globe 2008-2009.
Cet Imoca a ensuite été dans les mains de Arnaud Boissières, 10e du Vendée Globe 2016-2017. Autant dire que ce bateau d’ancienne génération connaît parfaitement la route autour du monde. "C’est pour moi un rêve éveillé, mais il faut rendre ses rêves possible. Sur cette course mythique, il va falloir que je termine à une place en cohérence avec le potentiel du bateau, un bateau sur lequel je me sens bien", conclut Manuel Cousin.
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