1. Accueil
  2. Sport
  3. Autres sports
  4. Tour de France 2023 : pourquoi les vélos sont au moins aussi contrôlés que les coureurs
2 min de lecture

Tour de France 2023 : pourquoi les vélos sont au moins aussi contrôlés que les coureurs

Comme les coureurs, les vélos aussi ont le droit à des tests presque quotidiens sur le Tour de France. Batterie cachée, poids non conforme… Les organisateurs veulent lutter contre le dopage mécanique.

Le peloton du Tour de France sur les Champs-Élysées le 24 juillet 2022
Crédit : Anne-Christine POUJOULAT / AFP
Tour de France 2023 : pourquoi les vélos sont au moins aussi contrôlés que les coureurs
00:03:29
Cyprien Cini
Je m'abonne à la newsletter « Sport »

Il y a sept ans, le premier cas de tricherie mécanique dans le cyclisme éclatait au grand jour, depuis les affaires et les soupçons de dopage mécanique s'accumulent. Batterie électrique cachée dans le cadre du vélo, aide au pédalage… Comment sont contrôlés les vélos des coureurs et où débute réellement la triche ?

Sur le Tour de France, un protocole très strict est mis en place. "Sur les vélos, c'est très simple, il y a un système de tablette magnétique où des commissaires inspectent. Ils passent ces tablettes pour détecter des zones de chaleur. (…) Ça prend quelques secondes par vélo, c'est une manipulation extrêmement simple", explique Christophe Bérard, journaliste au Parisien. "Ce n'est pas systématique tous les jours, mais les équipes doivent se tenir prêtes à laisser le technicien procéder au test".

Au niveau professionnel, sur les grandes courses, cela marche si bien qu'a priori plus personne n'essaie de tricher de la sorte. "Aujourd'hui, c'est quasiment comme si on pêchait dans un étang vide. Il y a une certitude qu'on ne trouvera plus rien. Il permet surtout de rassurer les foules". On trouve encore des batteries dans des cadres de vélo, assez rarement tout de même, surtout au niveau amateur.

"Ce qui n'est pas interdit est autorisé"

D'autres contrôles sont effectués sur les vélos, notamment concernant leur poids. "Certaines équipes pourraient tenter d'aller au plus léger possible, mais il y a une jauge autour d'un peu moins de 7kg. On ne peut pas s'amuser à descendre indéfiniment le poids du vélo pour des raisons de sécurité", précise Christophe Bérard. "Au moindre impact, surtout sur une descente, ça peut avoir des conséquences terribles".

Il existe tout de même une frontière entre l'innovation technologique et la tricherie. "Ce qui n'est pas interdit est autorisé. (…) Les guidons sont de plus en plus plats, les fils qui dépassaient avant sont intégrés dans le cadre donc offrent moins de prise au vent. C'est ce qu'on appelle des petits gains marginaux. C'est autorisé par l'UCI. Ce qui compte, c'est qu'il n'y ait pas de tricherie, que certains coureurs gagnent une puissance supplémentaire grâce à la tricherie. On a le droit de jouer sur l'aérodynamisme mais pas sur la puissance".

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte