1. Accueil
  2. Sport
  3. Autres sports
  4. Top 14 : un Stade toulousain monstrueux éparpille Bordeaux-Bègles et rafle un 23e Brennus
3 min de lecture

Top 14 : un Stade toulousain monstrueux éparpille Bordeaux-Bègles et rafle un 23e Brennus

Le Stade toulousain l'a emporté 59-3 face à l'Union Bordeaux-Bègles ce vendredi 28 juin au Vélodrome de Marseille. Il n'y aura jamais eu une once de suspense dans cette finale.

Le Stade Toulousain a été sacré champion de France pour la 23e fois.
Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP
AFP & Lola Dhers
Je m'abonne à la newsletter « Sport »

Il n'y avait qu'une seule équipe sur le terrain. En finale de Top 14, le Stade Toulousain a humilié l'Union Bordeaux Bègle, 59-3, ce vendredi 28 juin, à Marseille. Fort de son expérience, le club, emmené par un Antoine Dupont des grands soirs, soulève ainsi son 23e bouclier de Brennus et signe son troisième doublé Coupe d'Europe/championnat. 


Ce match marquera l'histoire du rugby français : le Stade Toulousain vent d'infliger à Bordeaux la plus lourde défaite en finale du Top 14. Avec neuf essais à zéro, les Sudistes ont fait plus que réciter leur leçon, emballant la rencontre dès les premières minutes pour toujours mener au score et surtout prendre le jeu à son compte.


Ils ont prouvé qu'ils étaient plus qu'un grand club, au palmarès unique, à la génération dorée, faite pour gagner et partie pour durer. "Si on gagne demain [vendredi, NDLR] soir, avait confié l'arrière Thomas Ramos jeudi, on franchira un cap dans l'histoire de notre club, et de notre sport en général". C'est désormais fait.

Toulouse au-dessus

Face à des Toulousains cliniques, pragmatiques, beaucoup plus précis, rapides et disciplinés que leurs adversaires, les coéquipiers de Maxime Lucu ont eu beau défendre avec rage, tenter, essayer de joueur leur rugby, les Rouge et Noir étaient bien trop forts.

Sur le banc, alors que les minutes s’égrainaient vers le coup de sifflet final, les Bordelo-Bèglais semblaient estomaqués, n'arrivant pas y croire, comme foudroyés. Leur coach Yannick Bru avait pourtant prévenu jeudi qu'une finale, il faut la jouer, ne pas s'estimer déjà heureux d'y participer et surtout "ne pas en être spectateurs".

C'est pourtant ce qu'ont semblé être les joueurs de l'UBB : fébriles, dans l'attente, trop figés par l'enjeu, cet enjeu terrible et excitant à la fois de remporter un premier Bouclier de Brennus. Leurs trois-quarts, si brillants durant la saison, ont été sevrés de ballons, à l'image de Damian Penaud. L'autre ailier de l'UBB, Louis Bielle-Biarrey, est quant à lui sorti prématurément, comme symbole de l'impuissance de la "Patrouille de France". 

À Bordeaux, des paris perdants

Les "paris" tentés par l'encadrement de Bordeaux-Bègles, c'est-à-dire titulariser le pilier Ben Tameifuna et surtout l'ouvreur Mathieu Jalibert, à peine revenus de blessures mais finalement sans doute trop justes, ne se sont pas avérés gagnants

Jalibert, remplacé à la 54e minute la tête basse et sous quelques sifflets, est ainsi à l'origine du premier essai toulousain, l'un de ses premiers coups de pied étant tombé directement dans les bras de Thomas Ramos. Relançant le jeu, l'arrière toulousain a mis la machine rouge et noire en marche, jusqu'à l'essai en force d'Antoine Dupont, dès la 7e minute, son premier en finale du Top 14.

L'autre pari du staff de l'UBB, faire jouer Tameifuna alors qu'il avait été annoncé forfait en début de semaine, n'a pas été des plus heureux non plus. Le pilier tongien n'a pas semblé au mieux et a accumulé les erreurs en mêlée, pénalisant ses coéquipiers, semblant souffrir à plusieurs reprises de l'épaule jusqu'à sa sortie à la 47e minute, sous les applaudissements de tout le Vélodrome.

Dupont a ensuite fait du Dupont : lui qui déjà accélérait le rythme, variant le jeu, depuis l'entame de la rencontre, s'est payé le luxe d'un doublé sur un exploit personnel. À la suite d'un maul, sur un ballon récupéré par Mauvaka, le capitaine du XV de France et futur joueur de l'équipe olympique à VII, a tapé un petit coup de pied pour lui-même, au-dessus de sa doublure chez les Bleus Maxime Lucu, avant d'aller aplatir (22-3, 23e).

En deuxième période, les Toulousains, tout en maîtrise, se sont d'abord contentés de gérer, faisant rentrer tous leurs remplaçants pour que la fête soit totale. Avant que le match ne tourne au cauchemar pour l'UBB, avec une succession d'essais à partir de la 64 minute. Plus qu'une récitation, le match tournait à l'humiliation. Le Vélodrome pouvait chanter et la fête toulousaine commencer.

La rédaction vous recommande
À écouter aussi

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte