Samir Aït Saïd est gymnaste. Champion d'Europe en 2013, il entre en lice à Rio ce samedi 6 août. Au micro de RTL, Martine, sa maman, raconte le parcours de son fils né le 1er novembre 1989 à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). "Il a marché très tôt, à 9 mois. Il sautait partout, il bougeait partout, il montait partout. On a été deux-trois fois à l'hôpital, il s'est ouvert l'arcade sourcilière."
Avant de devenir le champion sérieux et rigoureux que l'on connaît, l'enfant Samir Aït Saïd n'était pas à court d'idées quand il s'agissait de faire des bêtises. "Quand sa sœur est née, il voulait la jeter à la poubelle. Ça a duré deux-trois jours. Puis, une fois qu'elle est rentrée à la maison, il ne fallait plus que personne ne la touche. C'était sa sœur, et c'était que pour lui. Ils sont (aujourd'hui) d'une complicité formidable. Il faut qu'il ait sa famille autour de lui."
"Quand il veut quelque chose, il va jusqu'au bout"
Martine, mère du gymnaste Samir Aït Saïd
La gymnastique n'a pas été son premier sport. Il s'est d'abord essayé au judo. "Dans le dojo, il a vu qu'il y avait des gymnastes. Il a dit à son père : "C'est ça que je veux faire", se souvient Martine. Samir Aït Saïd, surnommé simplement "Sam" par ses proches, avait six ans. "Il a été détecté par des entraîneurs qui ont voulu qu'ils viennent sur Antibes et il a été pris. On a déménagé sur Antibes."
Pour sa mère, la plus grande qualité du champion, qui a idolâtré Jean-Claude Van Damme en karaté et Zinedine Zidane en football, est sa "combativité. Quand il veut quelque chose, il va jusqu'au bout. Faire les JO, c'était son rêve." Samir Aït Saïd pense à l'avenir. Il est actuellement en troisième année de kinésithérapie. "Après la gym, si on n'a pas de diplôme, on fait quoi ?", conclut Martine, "très fière" de son fils.
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