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JO Rio 2016 : Marie-José Pérec conseille à Teddy Riner de "vivre pleinement" son rôle de porte-drapeau
INVITÉ RTL - Elle-même porte-drapeau de la France en 1996, la triple championne olympique se revoit à Atlanta officiant pour cette "grande responsabilité".
"Lorsqu'on rentre dans le stade, on est envahi par une vague de bonheur, on est fier, vraiment heureux." Quand elle raconte son expérience de porte-drapeau aux Jeux d'Atlanta en 1996, Marie-José Pérec a le sourire dans la voix. "Avec tous les athlètes qui sont dans cette délégation, on se dit 'pourquoi moi ?', poursuit-elle. Ça ne se présente pas deux fois dans une vie, il faut le vivre pleinement."
Celle-ci se remémore la cérémonie d'ouverture des Jeux d'été 1996, au cours desquels Mohamed Ali, disparu cette année, avait allumé la vasque olympique. "C'est la personne qui m'a fait le plus rêver car ma grand-mère écoutait les matchs de Mohammed Ali à la radio. J'étais très émue de pouvoir assister à cela, dans la ville de Martin Luther King. Pour moi, tout cela avait énormément de sens", raconte l'athlète.
"Pourtant, ça fait plus de 20 ans"
"Jean-François Lamour (qui l'a précédée dans le rôle de porte-drapeau, ndlr) m'avait dit 'sache que tous les porte-drapeaux qui t'ont précédée sont champions olympiques', il ne faudra pas casser la chaîne, se souvient-elle. Pour moi, qui aime le challenge, je me suis prise au jeu". Cet été 1996, Marie-José Pérec remporte deux médailles d'or à Atlanta.
Marie-José Pérec ne s'inquiète pas pour Teddy Riner dans le rôle de porte-drapeau qui, elle l'assure, ne nécessite pas d'entraînement. "C'est l'homme de la situation. Il a déjà été médaillé, c'est quelqu'un qui est vraiment apprécié de l'Équipe de France, affirme-t-elle. C'est quelqu'un qui saura aller voir les autres, leur parler, les encourager, leur donner de l'énergie. Je suis ravie que ce soit lui."
Sur place à Rio, Marie-José Pérec fait vivre les Jeux chaque jours de l'événement, aux auditeurs de RTL, à 9 heures. "J'ai hâte de tout voir. Rio est une ville qui invite à la fête. J'ai envie de profiter de ce moment-là. (Le public brésilien) est un public chaleureux, ils vont tout donner. (...) Depuis que je suis arrivée, j'ai l'impression d'être revenue un peu en arrière, et pourtant ça fait plus de 20 ans", réalise la triple championne olympique.
