JO Paris 2024 : après le record de médailles, la France au défi de rester une nation de sport

"Un peuple d’irréductibles râleurs" devenus "supporters déchaînés". C'est ainsi que Tony Estanguet, le président du comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024, a qualifié l'enthousiasme français à l'issue de la compétition lors de la cérémonie de clôture au Stade de France dimanche soir. 

Force est de constater qu'on avait prédit l'enfer pour cet événement sportif. Tout le monde se demandait quels étaient les plans B, C ou D de la cérémonie d'ouverture, pensant que c'était impossible de l'organiser en dehors d'un stade. Certains disaient que le triathlon allait se transformer en duathlon parce qu'il serait impossible de se baigner dans la Seine. Au bout du compte, rien de tout cela. Ces Jeux olympiques ont été une totale réussite, une fête permanente. 

À noter que le succès de la compétition s'explique par le fait qu'elle a été construite par un ancien triple champion olympique, Tony Estanguet. Les petits détails font donc toute la différence, comme ces trois coups donnés avant chaque session, sur chaque site, par un ancien champion ou une ancienne championne. Une belle manière de rendre hommage aux précédents athlètes. 

Au niveau des médailles, la France s'impose comme la première nation européenne devant les Pays-Bas et, surtout, deux places devant la Grande-Bretagne qui, depuis 2012, était devenue la référence. Au total, 20 fédérations françaises ont été récompensées. Le sport français a cependant un défi désormais : prolonger cette dynamique comme l'ont fait les Anglais après les JO de Londres. Sous cette condition uniquement, la France pourra prétendre être une grande nation de sport.