La Grande Boucle s'élance le vendredi 1er juillet depuis Copenhague. Cette nouvelle édition du Tour de France débute en pleine reprise épidémique. Quelques semaines plus tôt, le Tour de Suisse avait été marqué par plusieurs dizaines d'abandons liés au coronavirus. Pour éviter qu'un tel scénario se reproduise, les organisateurs ont pris les devants.
"Le Tour de Suisse a été une vraie mise en garde", confie Christian Prudhomme, président du Tour, invité sur RTL. "Bien sûr, de nombreux tests ont été faits avant. Un test antigénique négatif est obligatoire pour participer au Tour", poursuit-il, "l'UCI (Union cycliste internationale) a conseillé aux équipes de tester tous les jours, ce que les équipes font, d'où une dizaine de forfaits de dernière minute".
Dans le cas où des coureurs seraient infectés mais sans symptôme, ils pourraient toutefois participer à la course. "C'est un collège d'experts, de médecins, qui décidera ça", souligne Christian Prudhomme. "C'est un protocole qui a le mérite d'exister par rapport au tournoi de Wimbledon par exemple, où il n'y en a aucun".