10 ans, cela fait 10 ans qu’il n’y a pas eu de Grand Prix de Formule 1 sur le sol français. Le dernier, c’était le 22 juin 2008 sur le circuit de Nevers - Magny-Cours, course remportée par le Brésilien Felipe Massa sur Ferrari. Sébastien Bourdais, sur Toro Rosso, fut ce dimanche-là le seul Français à le disputer. C’est aussi à ce jour le dernier Français à avoir couru un GP de France.
"Ce n’est pas un bon souvenir avec une 14e place à l’arrivée, se souvient le pilote de 39 ans. De toute façon, il n’y a rien de mémorable à retenir de mon passage en F1, sauf le soutien des spectateurs. Car être pilote français sur un GP de France, c’est quelque chose de magique, d’inoubliable".
Ce sentiment est également repris par Olivier Panis, dernier Français vainqueur d’un Grand Prix de F1, à Monaco en 1996 sur Ligier. "C’est un rendez-vous que tu marques en rouge sur le calendrier de la saison. Et une fois sur place, tu veux toujours faire bien et mieux. C’est tellement magique de courir à la maison. Je n’en ai que des supers souvenirs. On sent la ferveur du public. Et cette année, le public français devra être chauvin pour encourager nos pilotes qui, eux comme moi, sont fiers que la F1 revienne en France. Ce sera une très belle fête".
Une fête que ne manquera pas Jean Alesi qui, avant d’être consultant pour la télévision, a entre autre disputé 201 Grand Prix de Formule 1. Son premier, c’était justement un GP de France, au Castellet. "Un superbe souvenir pour moi, j’ai été appelé en dernière minute par l’écurie Tyrell pour remplacer Michele Alboreto. Et chose incroyable, je termine 4e. Idéal pour débuter une carrière alors que la semaine précédente je regardais les Senna, Prost, Mansell et les autres à la télé".
Ce 9 juillet 1989 mémorable pour Jean Alesi le fut aussi pour Alain Prost, qui signa ce jour-là sa 37e victoire en F1, sa 3e sur un Grand Prix de France après celles obtenues à Dijon en 1981 et au Castellet, déjà, en 1983. "C’est toujours magique et unique de remporter un GP de France et je souhaite vraiment qu’un jour un Français puisse rééditer cela", lance celui qui avait ensuite remporté le GP de France 1990 au Castellet et celui de 1993 à Magny-Cours.
"Le Castellet est un endroit magique, un outil génial, ajoute celui qui a 63 ans est toujours surnommé 'Le Professeur'. C’est l’histoire de la course automobile en France, sans oublier les autres circuits. C’était le circuit parfait pour que la France ait de nouveau son Grand Prix". Aujourd'hui conseiller spécial de l’écurie Renault F1, Prost ajoute qu’avec les trois pilotes Français (Grosjean, Ocon, Gasly, ndlr) et une écurie française (Renault F1, ndlr) nous avons tout entre les mains pour que ce rendez-vous sonne un nouveau départ de la F1 en France".
Des propos que ne contredira pas Yannick Dalmas, qui disputa son dernier Grand Prix de France le 8 juillet 1990 au Castellet, devant son public et sa famille, "car j’habite au Beausset, la commune juste à côté". Aujourd’hui artisan du retour de ce Grand Prix de France, il assure "qu’ici tout le monde s’est battu pendant des mois pour ça revienne. Car ce n’était pas possible de voir que la France n’avait plus de Grand Prix".
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