C’est un véritable événement puisque cela fait 10 ans qu’un Grand Prix de Formule 1 ne s’était plus déroulé en France. La dernière fois, c’était le 22 juin 2008 sur le circuit de Nevers - Magny-Cours. Depuis plus rien. Plus d’argent, plus de promoteur. Il y avait bien eu des propositions pour organiser le Grand Prix à Disneyland, à Versailles ou encore près de l’aéroport Charles-de-Gaulle.
C’est finalement en 2011 et sous l’impulsion du Premier ministre de l’époque, François Fillon, grand passionné de sport automobile, que le choix du circuit Paul-Ricard a été acté. "C’est une immense joie de retrouver le Grand Prix de France au calendrier", confie Jean Todt, le président de Fédération internationale automobile (FIA). "La France est un pays pionnier dans l’automobile, dans la compétition automobile, et il a fallu 10 ans pour s’en rendre compte. Mais c’est bien qu’on s’en soit rendu compte", a-t-il expliqué lors de sa venue aux 24 Heures du Mans, l’autre grand rendez-vous automobile français de l’année.
C’est sous l’impulsion du maire de Nice, Christian Estrosi, ancien Ministre et ancien président de la région PACA, que le Grand Prix de France est revenu dans l’hexagone pour au moins cinq saisons. L'événement va amener près de 70.000 spectateurs. Les rentabilités économiques sont estimées à 65 millions d’euros pour la région. Tous les hôtels situés dans un rayon de 30 km du circuit sont complets.
"Nous avons par ailleurs faits d’énormes travaux sur le circuit, qui est maintenant plus sécurisé et doté pour ce Grand Prix de 60.000 places assises", explique Stéphane Clair, le directeur du circuit Paul-Ricard. "Il y a quelques années, nous avons âprement négocié avec Bernie Ecclestone, le grand argentier de la Formule 1 de l’époque, pour le convaincre de remettre la France sur le calendrier, précise-t-il. Ce fut long, difficile, mais nous y sommes arrivés car nous avions un dossier solide et nous n’avons jamais rien lâché".
Avec un coût d’organisation estimé à 30 millions d'euros, financés par 16 millions de recettes directes et 14 millions de subventions publiques, le Grand Prix de France va aussi permettre pendant toute la fin de semaine que dure l’événement de créer 500 emplois pérennes. "Et cela va aussi créer des vocations car des jeunes vont peut-être découvrir tous les métiers qui gravitent autour du sport auto", reprend Alain Prost, conseiller de l’écurie Renault F1 et vainqueur à quatre reprises du GP de France au Castellet.
"C’était inconcevable qu’il n’y ait plus de Grand Prix en France", ajoute Jacques Laffite, l’homme au 176 GP de Formule 1. Aujourd’hui âgé de 74 ans, il se souvient que c’est d’abord "grâce à Paul Ricard que ce circuit existe, ne l’oublions pas. Un circuit où le tracé avait été conçu grâce aux précieux conseils de pilotes de renom comme François Cevert, Jean-Pierre Beltoise et Henri Pescarolo".
Notre pays a accueilli le tout premier Grand Prix de l’histoire en 1906
Christian Estrosi
Désormais d’une longueur de 5,861 km avec la longue ligne droite du Mistral, le circuit Paul-Ricard va donc revivre au rythme de la F1 devant plus de 3,5 millions de téléspectateurs en France et 300 millions dans le monde. Voilà pourquoi il était inconcevable qu’un tel événement ne se déroule plus dans notre pays qui a, rappelons le, accueilli le tout premier Grand Prix de l’histoire en 1906", conclu Christian Estrosi. C'était au Mans.
Les essais libres du GP de France se déroulent vendredi 22 juin à 12h et 16h, samedi 23 juin à 13h. Essais qualificatifs samedi 23 juin à 16h10. Départ de la course (53 tours) dimanche 24 juin à 16h10.
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