F1 : Laurent Rossi PDG d’Alpine : "Il y aura des frictions entre Ocon et Gasly, c’est normal"

En préambule au Grand Prix de Bahrein dont les essais débuteront vendredi 3 mars sur le circuit de Bahrein, Laurent Rossi s’est dit "impatient" de voir les hostilités enfin ouvertes après plus de trois mois de trêve hivernale pendant laquelle Pierre Gasly a rejoint l’écurie auprès d’Esteban Ocon.
"Je ne sais pas si tous les voyants sont au vert mais on arrive à la rentrée en ordre de bataille. Est-ce que ça nous rend meilleur élève que les autres ? Ça se verra au contrôle continu mais globalement, on arrive dans de meilleures conditions que les deux années précédentes".

Quatrième au classement constructeur l’an passé derrière Red Bull, Ferrari et Mercedes, Alpine aura pour objectif cette année de faire aussi bien. "C’est un privilège de se retrouver dans cette situation et c’est une pression saine pour réussir. Mais ce n’est qu’une étape avant de monter sur les podiums. Il faut continuer à progresser parce que les autres progressent aussi derrière nous. Mais l’idée reste quand même d’aller très fort et très vite pour continuer à rattraper les trois top teams devant nous et les dépasser, j’espère un jour".

"Il va y avoir des frictions entre eux"

Alpine, écurie française, aura aussi cette année un duo de pilotes 100% français avec les deux Normands Esteban Ocon et Pierre Gasly qui ont débuté ensemble sur les circuits normands de karting il y a une quinzaine d’années. Rivaux d’écurie au cours des saisons précédentes, les voilà réunis mais Laurent Rossi prévient : "Pour l’instant, c'est difficile de dire si ça se passe bien car la compétition n’a pas commencé mais je ne me fais pas d’illusion. Il va y avoir des frictions entre eux parce qu’Esteban et Pierre sont des compétiteurs et parce que tout pilote souhaite en premier lieu battre son coéquipier.  Il y aura donc des frictions, c’est normal. Mais par contre ce que j’attends d’eux c’est qu’ils se comportent comme des adultes matures comme cela se passe dans d’autres écuries comme chez Ferrari où on ne voit pas Charles Leclerc se crêper le chignon tous les week-ends avec Carlos Sainz. Moi, je veux juste voir la même chose, dans l’intérêt collectif."

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03/03/2023 à 02:00 - 19m23s