Mise à l'écart le 9 mars dernier de son poste de sélectionneuse des bleues, Corinne Diacre a été entendue fin mars par les policiers de la brigade de répression du banditisme (BRB), en charge de l'affaire Hamraoui- Diallo.
Corinne Diacre a-t-elle subi des pressions après les révélations de cette affaire ? Selon les informations révélées par l'Équipe, l'ancienne sélectionneuse aurait déclaré ne pas en avoir subi, mais avoir eu des échanges avec César Mavacala, compagnon de Kadidiatou Diani et proche de plusieurs autres internationales du PSG (Katoto, Diallo).
"Il m’envoyait beaucoup de messages de soutien suite à l’offensive des Lyonnaises sur mon poste, aurait-elle confié à la police. Je savais que les Lyonnaises voulaient ma peau après l’échec en Coupe du monde (défaite en quarts de finale contre les États-Unis, en 2019, ndlr). Elles avaient appelé Noël Le Graët (président de la FFF à l’époque, ndlr)."
L'entraîneure de 48 ans a également été interrogée sur son éviction. Les enquêteurs ont cherché à comprendre si le compagnon de Diani est relié à l'ultime rébellion menée par Wendie Renard. Pour Diacre "c’est une possibilité" qu’il soit fomenté par César Mavacala, "mais j’avais aussi pas mal de mauvais rapports avec Lyon et Jean-Michel Aulas".
Du côté de César Mavacala, l'Equipe précise que l'homme "assure n'avoir strictement rien à voir avec cette histoire" et réfute toute pression, estimant que les enquêteurs veulent faire de lui le "coupable idéal".