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Dopage : ce que l'on sait du nouveau scandale qui éclabousse la natation chinoise à 3 mois des JO
Des nageurs chinois de premier plan, dont plusieurs sacrés champions olympiques à Tokyo à l'été 2021, ont été contrôlés positifs début 2021 et n'ont pas été sanctionnés, ont affirmé samedi 20 avril la télévision publique allemande ARD et le "New York Times".
Le nageur chinois Wang Shun, lors du 400 m quatre nages des Jeux asiatiques de Hangzhou (Chine), le 26 septembre 2023.
Crédit : Manan VATSYAYANA / AFP
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Un scandale qui fait tâche à trois mois de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris (26 juillet-11 août). La natation chinoise, déjà éclaboussée par le passé par plusieurs affaires de dopage, se retrouve à nouveau au centre de révélations.
Selon le New York Times et la chaîne allemande ARD, 23 nageurs et nageuses chinois ont été testés positifs à la trimétazidine, début 2021, lors d'une compétition disputée à Shijiazhuang (Chine). Cette molécule - interdite depuis 2014 - permet d'améliorer la circulation sanguine et donc les performances des sportifs. Sur les 23 Chinois contrôlés positifs, treize ont participé aux JO de Tokyo quelques semaines plus tard, soit près de la moitié de la délégation chinoise au Japon. Trois d'entre eux sont même rentrés avec la médaille d'or.
Une enquête a été effectuée par le ministère chinois de la Sécurité publique, puis un rapport a été rédigé par l'Agence chinoise antidopage (Chinada), et remis en mars 2021, concluant à une contamination alimentaire. Aucune suspension provisoire n'a été prononcée entre les contrôles positifs et la remise du rapport.
Ce n'est pas la première fois que la natation chinoise est touchée par un scandale de dopage. En 1998, des hormones de croissance avaient été découvertes dans les bagages d'une nageuse qui allait participer aux Mondiaux en Australie. Plus récemment, San Yang, triple champion olympique (et onze fois champion du monde), a été suspendu pour quatre ans et trois mois après avoir détruit au marteau une fiole de son sang lors d'un contrôle antidopage inopiné à son domicile.
