La tempête Bernard Laporte n'en finit plus de secouer la Fédération française de rugby. Désormais, certains membres s'opposent frontalement à la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra. Lors du comité directeur qui a eu lieu vendredi 27 janvier, la ministre a une nouvelle fois mis la pression sur les 38 membres de la fédération, pour leur demander de remettre leur mandat en jeu.
Les dirigeants historiques sont restés muets, mais pas Virginie Deprince, bénévole d'un petit club du Tarn-et-Garonne. "Je pense lui avoir parlé d'ingérence parce que c'est le sentiment profond que j'ai eu depuis le début de cette affaire. Je ne lui ai pas manqué de respect. Ça a été plus fort que moi. Pour moi, c'était viscéral. Elle nous expliquait très calmement qu'il fallait qu'on sorte", dit-elle.
"Mais on sortirait pourquoi ? Personne n'a rien fait autour de cette table. Nous avons des statuts, c'est des statuts qui ne datent pas de l'ère Laporte. J'ai le sentiment qu'elle nous donnait des leçons. Moi, je travaille et je le revendique, au sein d'une fédération française, de manière bénévole. On est à l'aube du Tournoi des six Nations, on est à l'aube de la Coupe du monde. Nos championnats amateurs doivent se terminer, on doit pouvoir faire les choses sereinement. Le président intérimaire sera désigné mercredi. On veut aller au bout des projets", ajoute-t-elle.
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