Arkéa Ultime Challenge : J-4 avant le départ du premier tour du monde en Ultim

C’est dimanche 7 Janvier à 13h30 que les six "géants des mers" s’élanceront de Brest, avec à leur bord un skipper solitaire qui tentera de boucler un tour du monde d’Ouest en Est, par les trois caps.

Les Ultims dans le port de Brest

Crédit : Alexis Courcoux

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Les six trimarans géants sont amarrés dans le port de Brest et attendent, pour le plus grand plaisir des milliers de visiteurs, l’heure du grand départ du premier tour du monde en Ultim et en solitaire. Armel Le Cléac’h, skipper du "Maxi Banque Populaire XI", parle de cette course comme d’un challenge "plus fort, plus difficile" que tous les autres, lui qui part avec un avantage puisqu’il est le seul skipper à compter trois podiums au Vendée Globe, le tour du monde en monocoque : 2e en 2009 puis en 2013 et enfin vainqueur en 2017.

Tom Laperche, sur "SVR-Lazartigue", bateau qui n’est pas encore arrivé à Brest après les avaries subies lors de la Transat Jacques Vabre, ajoute : "Notre histoire avec ce tour du monde aura commencé par un contre-la-montre avec un travail énorme de toute l’équipe. Prendre le départ, c’est un merveilleux cadeau".

Trois autres skippers n’ont jamais réalisé de tour du monde en solitaire : le Finistérien Éric Péron sur "Adagio", Anthony Marchand à la barre de "Actual Ultim 3", qui confie que "ce sont des bateaux extraordinaires mais il faut essayer de désacraliser leur taille", et enfin Charles Caudrelier sur "Maxi Edmond de Rothschild", vainqueur de la Route du Rhum 2022.

Entre 40 et 50 jours pour boucler ce parcours de 21.760 milles

Le plus capé dans ce genre d’exercice reste Thomas Coville qui, à la barre de "Sodebo Ultim 3", va entamer son neuvième tour du monde. "On est tous face à une montagne, modestes et humbles. La question, c’est surtout de savoir qui ira au bout et comment".

Selon les prévisions de course, les skippers devraient mettre entre 40 et 50 jours pour boucler ce parcours de 21.760 milles, soit près de 40.300 km, un parcours qui s'apparente à un véritable périple climatique avec la descente de l'Atlantique, la traversée de l’océan indien puis du Pacifique jusqu'à faire à nouveau cap au Nord en remontant l'Atlantique.

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