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Des fans russes supportant Daniil Medvedev lors de l'Open d'Australie de tennis, le 27 janvier 2020.
Crédit : Daniel Pockett / GETTY IMAGES ASIAPAC / Getty Images via AFP
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Ils ont déroulé le tatami rouge. À partir de ce vendredi 28 novembre et le début du Grand Slam d'Abu Dhabi, l'hymne et le drapeau russe sont de nouveau autorisés lors des compétitions internationales de judo. La veille, la Fédération internationale (IJF) a annoncé mettre fin à cette sanction contre les athlètes du pays, qui était en vigueur depuis le début de la guerre en Ukraine en 2022.
C'est une première pour une instance sportive internationale, dénoncée par Kiev comme contraire au principe de paix. Pour l'heure, l'IJF reste la seule fédération à avoir franchi le pas de cette pleine réintégration et ce n'est pas vraiment un hasard au vu de ses liens étroits et historiques avec la Russie.
Son président, le Roumain Marius Vizer, est un ami de Vladimir Poutine, grand judoka lui-même, et longtemps président d'honneur et ambassadeur de l'instance, avant de voir ses statuts suspendus au début de l'invasion en Ukraine.
Les judokas russes sont aussi une référence sur la scène internationale et beaucoup, dont le président de la Fédération française Stéphane Nomis, estimaient que leur absence ne donnait pas la même valeur à une victoire.
"J'entends qu'il va y avoir de la grogne, mais sur le plan purement sportif, c'est toujours bien d'avoir tous les compétiteurs dans une compétition, toujours mieux d'avoir tout le monde dans la catégorie", estime-t-il à notre micro. "Je pense que c'est le sens de la Fédération internationale, qui a voulu donner comme direction d'apaiser, pour une paix future. Si les Ukrainiens, ils ne sont pas là, mais c'est dommage pour leurs athlètes… Ce serait bien que tout le monde combatte."
Cette décision de réintégration pourrait appeler d'autres fédérations à imiter l'IJF. À commencer par celles où les alliés des Russes sont représentés à des postes clés.
Il faut savoir que l'IBA, la fédération internationale de boxe amateure, avait fait le même choix que le judo en octobre 2022, soit six mois après le début de la guerre en Ukraine. Mais elle, qui était dirigée par le Russe Umar Kremlev, autre proche de Vladimir Poutine, avait finalement été bannie du monde olympique en 2023, officiellement pour des raisons de gouvernance.
Lors de l'allumage de la flamme olympique en Grèce en vue des Jeux d'hiver de Milan-Cortina 2026 (6-22 février) mercredi, la présidente du Comité international olympique (CIO), Kirsty Coventry, a cette fois ouvert la porte à un retour des athlètes russes, disant tout de même attendre le résultat des négociations de paix entre Moscou, Kiev et Washington, pour trancher.
Côté paralympique, la réintégration des sportifs russes sous leurs couleurs nationales a déjà été votée en septembre dernier.
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