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L'ailière gauche de l'équipe de France de handball Suzanne Wajoka contre les Pays-Bas au Mondial, le 8 décembre 2025 à Rotterdam.
Crédit : Henk Seppen / Orange Pictures / DPPI via AFP
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Une rencontre à quitte ou double pour les Bleues. Qualifiée pour la phase à élimination directe du Mondial, l'équipe de France de handball défie le Danemark à Rotterdam, mercredi 10 décembre. Pour les joueuses de Sébastien Gardillou, un nouveau revers contre leur bourreau de l'Euro 2024 serait synonyme d'un échec cuisant et il y a matière à s'inquiéter car tous les signaux ne sont pas au vert.
Les Françaises se sont qualifiées sans forcer, après avoir dominé leurs quatre premiers matchs des tours préliminaire et principal. Mais elles ont buté lundi contre les hôtes néerlandaises, dans la "finale" pour la première place de la poule (23-26).
"Rien ne m'inquiète, rien ne m'agace", a déclaré Sébastien Gardillou après ce revers, estimant que son équipe avait "grillé" son joker et que "ça fait partie de l'apprentissage en général". "Ne doutez pas qu'elles vont se remettre en question et faire mieux contre le Danemark. Je suis convaincu de notre compétence collective, de notre capacité à renverser les montagnes", a-t-il ajouté, se voulant positif comme tout son effectif.
Les tenantes du titre ont néanmoins de vraies carences sur le front de l'attaque, en témoignent les 23 buts marqués sur 41 shoots pris contre des Pays-Bas bien aidés par leur gardienne Yara Ten Holte (40% d'arrêts).
"Il faut faire attention parce que ça fait deux matchs où on a beaucoup d'échecs au niveau du tir", a ainsi souligné Tamara Horacek, qui a hérité du brassard, faisant référence au match contre l'Argentine samedi (17-29). "On rate trop de shoots à 6 mètres et on perd trop de ballons", a confirmé l'arrière gauche Clarisse Mairot.
"Force est de constater qu'on a toujours les mêmes carences dans le duel tireur-gardien", a de son côté déclaré le coach, alors que la sélection avait déjà souffert de ces même maux à l'Euro, contre le Danemark puis la Hongrie lors de la petite finale, également perdue.
Mais plutôt que de verser dans le défaitisme, les tenantes du titre tricolores - privées de cinq de leurs cadres pour cause de maternités (Estelle Nze Minko, Chloé Valentini, Laura Flippes) et de blessures (Laura Glauser, Grâce Zaadi) - sont apparues motivées et déterminées avant le grand rendez-vous. "Personnellement [cette défaite contre les Pays-Bas] me pique, je connais mes coéquipières, elles sont piquées aussi", a assuré Tamara Horacek, qui a tenu la barre bleue quand les pivots ont été peu en veine.
"Ça va être la guérilla contre le Danemark, si on veut être championne il faut tout gagner (...) Il y a des filles qui jouent pour la première fois une grande compétition, et ça me fait des papillons au ventre de voir à quel point elles sont à l'aise", s'est émue la gardienne Hatadou Sako, qui "monte en puissance", selon ses propos rapportés par L'Équipe.
Pour permettre à l'équipe de prendre sa revanche, la joueuse du club hongrois de Györ ne sera pas de trop. Le Danemark a certes changé entre l'arrivée d'une nouvelle sélectionneuse, Helle Thomsen, et six absences de marque mais sort d'une remontada convaincante contre la Hongrie (28-27).
Après ses 11 arrêts contre les Pays-Bas, Hatadou Sako devra donc de nouveau tenir la dragée haute à son homologue dans les buts scandinaves, Anna Kristensen, élue MVP du dernier championnat d'Europe.
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