Elle s'appelle Iliona, elle a 21 ans seulement et elle est Belge. Son deuxième mini-album sorti le vendredi 14 janvier 2022 s'intitule Tête brûlée. Et Iliona est - selon nous - le prochain phénomène de la chanson francophone féminine... Elle a tout pour elle. Une voix envoûtante. Une écriture pleine de finesse. Il y a un an, nous étions tombés en amour pour sa chanson Moins Joli.
La revoilà avec neuf nouvelles chansons plus dansantes, un gourmand EP comme on dit, qu'on écoute uniquement en streaming (et qui sortira en CD et vinyle ce 21 janvier). Une "formation" selon ses mots. "Je fais mes études de musique", plaisante-t-elle. Un moyen pour la jeune blonde aux yeux bleus de se chercher, de se présenter avant de sortir un vrai premier album. La musique, Iliona, ne se souvient pas quand elle est entrée dans sa vie. "J'ai toujours adoré la musique. J'ai toujours écouté de la musique. Mes parents mettaient de la musique partout, tout le temps. J'analyse tout ce que j'entends. À l'adolescence, on a beaucoup de temps, c'est la désillusion et je pense que c'est ça qui m'a rendu créative parce qu'on a tellement de temps à tuer qu'on est obligé de le remplir avec quelque chose qu'on aime", confie la chanteuse.
Iliona compose sa musique au piano, un instrument qu'elle a découvert grâce à ses copines d'enfance... "Je ne connais pas du tout le solfège parce que ça m'ennuyait pas mal. Je voyais mes copines qui s'amusaient vraiment en faisant du piano. Ça les faisait rire, le piano était un jeu, se souvient-elle. J'ai toujours joué dessus, je joue dessus sans trop savoir ce que je fais. Mais c'est instinctif. Pour moi, c'est juste du plaisir. Il faut chercher, se tromper..."
Dans cet EP vous pourrez aussi découvrir Ta vedette, chanson à double-lecture qu'elle a écrite, composée et produite dans sa chambre. Iliona ne délègue rien, pas même la réalisation de ses clips. Elle est signée dans un petit label parisien. Chérissant - à tout prix - sa liberté.
Iliona s'inscrit dans une nouvelle vague de la chanson belge francophone. Un mouvement qui doit beaucoup à Stromae ou Angèle. Ils s'appellent Noé Preszow ou Pierre de Maere. Une jeunesse fougueuse qui se joue des codes et des genres.
"Si les Belges se démarquent c'est parce qu'on n'est pas Français. Comme outsiders, on se dit qu'on ne comprend pas la culture qui domine donc on fait notre truc. Il n'y a pas de règle. On part de rien et tout le monde s'entraide entre gens qui ne viennent pas de Paris." Éclectique, acidulé et addictif, le mini-album d'Iliona est une réussite. Elle chantera aux Francos de la Rochelle le 17 juillet.
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