INVITÉ RTL - "C'était comme un combat" : Yvan Cassar raconte les coulisses du concert Johnny Symphonique

Une façon de faire son deuil ? En mars et avril prochain, la voix de Johnny Hallyday fera son retour dans les plus grandes salles de l'Hexagone à travers le spectacle "Johnny Symphonique". Un spectacle qui fait suite à un album posthume vendu à plus de 500.000 exemplaires. Derrière ce projet, c'est Yvan Cassar qui est à la manœuvre. Pendant des années, il a été le directeur musical du Taulier.

Ce lundi 11 décembre, Yvan Cassar est revenu au micro de RTL sur la genèse de ce projet dont les racines remontent à la fin du siècle dernier, lors d'un duo entre Johnny et Lara Fabian. "Le projet né là. En 1998 [au Stade de France]. Je me rappelle encore du regard de Johnny quand il est sorti de cette session avec Lara. C'était un truc de fou. Ça incarne bien le côté démesuré, opératique... Dès qu'un orchestre est là pour vous soutenir quand vous avez des interprètes qui sont au niveau vocalement", raconte-t-il.

Yvan Cassar est aussi revenu sur les longs mois de travail sur ce projet. "C'était très bizarre. Il était avec moi tout le temps, surtout pendant les deux premières années de travail. J'étais là, immergé dans toutes ces voix et [...]. À un moment donné, j'ai même dû me scinder et d'écouter l'artiste et la voix chantée. J'avais beaucoup de mal lorsque sur, certaines prises, il parlait. C'était très compliqué", se souvient-il sur RTL.

Johnny voulait être "acteur et chanteur"

Et d'ajouter au sujet de l'héritage de Johnny Hallyday : "J'ai essayé de le faire tellement avec lui en me souvenant de ce qu'il aimait. En essayant d'être fidèle à ce qu'il me disait. C'était comme un combat, une revanche", assure-t-il. 

Les deux albums symphoniques - sortis en 2019 et 2021 - ont rencontré un vif succès auprès du public. Sur RTL, Yvan Cassar affirme voir été le premier surpris de cet engouement. "Je m'étais mis une petite barre en me disant : 'Si on arrive à en vendre 100.000, ce sera un truc de fou'. C'est quand même spécial. Il y a une partie personnelle et mon ADN dans l'histoire avec Johnny", raconte-t-il. "Pour Johnny, l'orchestre ce n'était pas de la musique classique. L'orchestre, c'était Hans Zimmer, Ennio Morricone... C'était un cinéphile : il voulait être acteur et chanteur", se souvient-il.