C'est un musicien qu'on ne présente plus. Invité ce samedi 21 juin du Journal Inattendu aux côtés de la violoniste Anne Gravoin, André Manoukian a une nouvelle fois clamé son amour pour cet art qu'il qualifie comme "la plus belle des choses qui réunisse les hommes".
Touche-à-tout, acteur, écrivain, mais surtout pianiste, celui qui s'est fait connaître en participant au jury de l'émission "Nouvelle Star" est un fervent défenseur de l'évènement du jour, la Fête de la musique, célébrée tous les 21 juin depuis sa création en 1982.
"Quand on me dit comment vous définir avec tout ce que vous faites, j'ai un seul mot : 'musicien', assure-t-il. C'est ce qu'il y a écrit sur mon passeport. C'est le plus beau métier du monde. Je pense que la musique, c'est la plus belle des choses qui réunissent les hommes, c'est une véritable religion au sens étymologique du thème. Religere ça veut dire 'relier les gens' et aujourd'hui, d'ailleurs, les grands rassemblements sont autour de concerts. Et c'est formidable ! Même si le gars joue d'un instrument chelou en face de vous, ce n'est pas grave, on va échanger !"
Musiques traditionnelles, rap, techno, classique... Cette année encore, tous les genres seront à l'honneur, dans les bars, rues, parcs et jardins aux quatre coins du pays, à l'occasion de la 44e Fête de la musique.
Si vous tombez sur une casserole, ça ne fait rien, ce n'est pas si grave. C'est tellement jouissif de voir les gens s'éclater. Parce que plus les gens chantent faux, plus ils le font avec un plaisir incroyable !"
André Manoukian sur RTL
Présenté comme le point d'orgue de cette édition, un concert gratuit est organisé dans les jardins du Louvre, où la vasque olympique s'élèvera sur une version inédite d'un tube de Daniel Balavoine. Mais André Manoukian, lui, est attaché à la musique amateur. Parrain du concours "Le piano dans les gares", il a salué "une initiative qui est tellement géniale".
Et pour l'événement qui s'est déroulé vendredi 20 juin, "ceux qui ont gagné, c'est une petite fille de 10 ans, petite ukrainienne, elle nous a fait chialer. Elle a joué un morceau classique, à tomber par terre", a poursuivi, ému, André Manoukian. Donc, on va dire que tout à l'heure, on a eu l'air de se moquer un petit peu en disant la fête de la musique, c'est un peu la fête des casseroles, mais de plus en plus, et je m'en réjouis, le niveau musical des Français remonte".
"C'est jouissif de vous balader et de voir des musiciens partout, poursuit le pianiste avant la Fête de la musique. C'est ça qui est cool. Dans les années 20, à Broadway, il y avait une rue qu'on appelait Tin Pan Alley, c'était la rue des casseroles parce que tous les éditeurs de musique étaient là et il y avait des pianistes qui étaient en bas et qui jouaient les partitions pour les vendre aux producteurs de comédies musicales. Donc ça faisait un barouf pas possible. Il y avait un jeune pianiste qui s'appelait Gershwin et dont c'était le premier boulot. Donc voilà, on n'est pas à l'abri de tomber sur le prochain Gershwin. Et si vous tombez sur une casserole, ma foi, ça ne fait rien. Ce n'est pas si grave. C'est tellement jouissif de voir les gens s'éclater. Parce que plus les gens chantent faux, plus ils le font avec un plaisir incroyable !"
S'il assure qu'il passera la soirée chez lui, le musicien a quand même participé à l'événement à sa façon. Il a accompagné au piano la violoniste Anne Gravoin, également invitée du Journal Inattendu pour un moment très poétique.
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