La soirée politique proposée par TF1 le 14 mars 2022 était le premier grand moment de la campagne présidentielle à la télévision. Huit candidats sur douze étaient présents au même endroit et se sont croisés à tour de rôle pour évoquer la situation internationale et en particulier le conflit en Ukraine, répondre à quelques questions et, bien sûr, tenter de convaincre les électeurs derrière leurs écrans.
Mais, comme toute émission télévisée en direct qui se respecte, il y a eu des surprises. Les téléspectateurs et les internautes, n'ont pas pu s'empêcher de relever quelques petits ratés, expressions originales ou coups d'éclat qui sont venus épicer une soirée peut-être un peu trop sage dans son format. La France face à la guerre ne proposait en effet pas de confrontations directes entre les candidats. Chacun apparaissait puis disparaissait de l'arène à tour de rôle.
Tout d'abord, les terribles "conditions du direct". La soirée a commencé par un léger faux départ des deux arbitres de la soirée, Anne-Claire Cloudray et Gilles Bouleau. Ce dernier ne semblait pas avoir réalisé que l'émission venait de commencer lorsqu'il a été sauvé sur le fil par sa camarade.
Mais, là où les internautes se sont particulièrement amusés, c'est en tendant bien l'oreille. Si les candidats ne pouvaient interagir les uns avec les autres, ils pouvaient se voir, au loin. Jean-Luc Mélenchon, le candidat de La France Insoumise en a profité pour tacler Eric Zemmour qui allait le remplacer sur le plateau. Une petite pique qui a provoqué les rires de l'assistance. Après son interview avec le duo Coudray-Bouleau, Jean-Luc Mélenchon cherchait à savoir de quel côté il devait s'éclipser. Évitant de justesse le couloir où se trouvait Eric Zemmour, le candidat LFI a ironisé, toujours avec son micro bien ouvert : "Il va me mordre". Rapide. Efficace.
L'autre expression particulièrement familière qui a marqué la soirée est sortie de la bouche de Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national a surpris les téléspectateurs en utilisant l'expresse "serrer le kiki" en lieu est place d'un plus classique "prendre à la gorge" par exemple. Beaucoup d'amateurs de débats politiques ont fait le parallèle avec l'expression très imagée d'Emmanuel Macron lorsque ce dernier avait évoqué la "poudre de perlimpinpin" lors du débat d'entre-deux-tours en 2017.
Marine Le Pen compte d'ailleurs cette expression singulière parmi ses préférées. Déjà en 2017, elle avait appelé à ce que l'on arrête de "serrer le kiki des Français", sous-entendu que l'on arrête d'attaquer le pouvoir d'achat des Français continuellement.
Tous les candidats ont, tour à tour, été la cible des remarques narquoises du public qui commentaient aussi bien la forme que le fond. Anne Hidalgo, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Yannick Jadot, Eric Zemmour... Personne n'a échappé aux réflexions plus ou moins sérieuses des internautes. Valérie Pécresse a par exemple été attaquée tant pour son incapacité à rester en place que pour une contradiction dans ses prises de parole rapidement fact-checkée.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte