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Julie Zitouni (à gauche) et Aïnhoa Lahitete (à droite) ont été destituées de leur titre régionale.
Crédit : Capture Instagram
Des mots aux grosses conséquences. "Je ne veux pas faire ma rageuse mais… c’est quoi ce Top 12 s’il vous plaît ? Allô la Terre !", "Toutes des grosses putes, voilà". Ces propos injurieux ont été tenus par Miss Provence et Miss Aquitaine, après avoir été recalées des demi-finales de Miss France, le 6 décembre dernier.
Malgré leurs excuses, la sanction n'a pas tardée : Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete ont toutes les deux été destituées par leurs comités respectifs ce 9 décembre. Une décision inédite soutenue par la société Miss France. Si ce revirement a fait beaucoup réagir depuis, y compris notre Miss France 2026 Hinaupoko Devèze, on ne s'est pas intéressé à ce qu'impliquait réellement cette sentence.
Le règlement des élections territoriales, que nous avons pu consulter sur le site du comité de Miss Île-de-France et qui s'applique dans chaque région, est formel : les candidates sont tenues de respecter certaines règles. Elles ne doivent notamment pas "prononcer d'injures ou des propos portant atteinte à l'honneur ou à la considération des autres candidates ou de toute autre personne" ni "exercer une quelconque forme de violence, qu'elle soit physique ou morale".
"Toutes les Miss et dauphines (régionales et départementales) qui ne respecteraient pas ces règles, se verraient destituées de leur titre, voire traduites en justice par rapport à la gravité des faits reprochés", peut-on lire dans le règlement.
Si une Miss régionale est destituée, est-elle remplacée ? D'après le règlement, "le titre sous lequel elle a été élue sera remis à l’une des dauphines élues selon l’ordre hiérarchique établi et sous réserve du respect des conditions d’admission et d’admissibilité prévues aux présentes". Selon la logique, les premières dauphines deviennent donc Miss. En Aquitaine, il s'agit d'une certaine Solène Videau. En Provence, elle s'appelle Manon Job.
Autre conséquence en cas de destitution pour infraction au règlement : la délégation concernée est "en droit de reprendre les cadeaux et/ou dotations" reçus par la reine de beauté, apprend-on. Un peu plus loin, il est précisé que ces présents pourraient être remis à la dauphine devenue Miss, "à la discrétion de la délégation concernée".
Une candidate destituée ne peut également plus candidater à une élection de la filière Miss France "et ce, quelle qu’en soit la raison".
Contactés, les comités de Miss Provence, Miss Aquitaine, ainsi que la société Miss France, n'ont pas répondu aux sollicitations de RTL.
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