Miss France 2025 : Angélique Angarni-Filopon au cœur d'une polémique après une question sur "Charlie Hebdo"

"Je ne me prononce pas". Cette phrase d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, a créé la polémique. Invitée de Sud Radio le 8 janvier au lendemain des commémorations des attaques terroristes contre Charlie Hebdo, la jeune femme a préféré ne pas répondre à la question "Vous êtes Charlie ?". De même, à "est-ce que vous pensez en France, on a droit au blasphème ?", elle n'a pas donné son avis. 

Le 10 janvier, Charlie Hebdo lui a consacré son dessin du jour intitulé "Miss France n'est pas Charlie !". On y voit trois mollah brandissant des pancartes "Je suis Miss France". 

Ce même jour, Angélique Angarni-Filopon a décidé de mettre les choses au clair dans un communiqué : "Peut-être que cela a été maladroit mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tous malentendus et susciter toutes controverses, a-t-elle indiqué avant d'ajouter. Mais je comprends que ma non-réaction sur ce sujet aussi sensible ait pu susciter autant de commentaires".

Un "devoir de réserve"

Dans un entretien accordé au Parisien ce dimanche 12 janvier, Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France confirme que sur certaines thématiques Miss France ne doit pas se prononcer. "Elle a été complètement prise au dépourvu par cette question et s’est mise en mode automatique comme on le lui demande : ne pas s’exprimer en tant que Miss France sur les sujets politiques et religieux", indique-t-il. 

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"Ce n’est pas parce qu’elles sont à l’aise, comme Angélique, qu’elles doivent donner un avis sur tout. Il y a un devoir de réserve", martèle-t-il. "Elle a botté en touche, et après c’est parti en cascade, il y a eu une petite maladresse mais qui, encore une fois, vient de ce qu’on lui demande", ajoute-t-il. 

Le président de la Société Miss France a même exprimé son inquiétude quant à "la sécurité de Miss France" et regrette une polémique d'un "violence inouïe". Cette dernière vient s'ajouter à la vague de haine raciste et sexiste qu'Angélique Angarni-Filopon reçoit depuis son couronnement en décembre dernier. "Elle prend cher, elle prend beaucoup depuis le 14 décembre. À force de taper, ça blesse", dénonce Frédéric Gilbert. 

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