La chronique de Laurent Gerra du 11 mars 2025

Aujourd’hui, mardi 11 mars 2025, tout le monde est invité à participer au quart d’heure national de lecture. "Bonjour Pierre Arditi, c’est une initiative qui vous réjouit ?", demande Mademoiselle Jade. "Non mais ne vous foutez pas de moi, sinon je m’en vais tout de suite ! Non mais qu’est-ce que c’est encore que ce gadget ridicule ? Pourquoi pas le 'quart d’heure national de couture' où tout le monde se recoud un bouton ? Ou le 'quart d’heure national de friture' où tout le monde se fait des frites ?", grogne l'invité. "Le slogan du quart d’heure national de lecture c’est Éteignez votre portable, rallumez votre cerveau. Lisez ", ajoute Jade. "Non mais vous vous rendez compte que si certains, ici, éteignent leur portable, ils vont souffrir, ils vont avoir mal. Et ceux qui n’ont pas de cerveau, vous y avez pensé ? Et tout ça pour lire du Joël Dicker ou du Annie Ernaux", dit Arditi. 

Deux mois après sa nomination à Matignon, le Premier ministre François Bayrou bat des records d’impopularité. Comment expliquer cette contre-performance ? "On en parle avec le principal intéressé", dit Jade. "Hello mami, mais qué passa ? J’entends des bails atroces sur moi", répond-il. "Pardonnez-moi, François Bayrou, mais je n’ai pas bien compris ", dit la présentatrice. "Je parle en Nakamura. J’ai besoin de popularité et Aya Nakamura est une chanteuse très populaire qui cumule des millions de milliards vues sur YouTube", dit le ministre. "C’est vrai que votre côte de confiance est plutôt basse. C’est sans doute à cause de l’affaire", ajoute Mademoiselle Jade. "Tu ne me parles pas de Bétharram !", s'exclame-t-il. 

Jack Lang est également passé au micro de RTL. "Vous avez l’air euphorique !", remarque Jade. "Tu l’as dit. J’ai assisté hier soir à 'To like or not', un spectacle d’Emilie-Anna Maillet. C’était la dernière parisienne, mais il sera repris bientôt au TNG de Lyon. C’est un spectacle sur l’adolescence, qui mélange théâtre, réalité virtuelle, et contenu posté sur les réseaux sociaux", commence l'invité. "C’est-à-dire ?", demande la présentatrice. "Le spectacle commence avant la représentation, dans le hall du théâtre. On vous met un casque de réalité virtuelle sur la tête, et vous vous retrouvez au milieu d’une soirée où dansent des adolescents ivres. Un dispositif dont la metteuse en scène dit elle-même dans Libération, en toute humilité, que c’est 'du Georges Méliès en réalité virtuelle'. C’est chié non ?", s'exclame-t-il. 

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