Si Hollywood devait élire son roi de la folie à l’écran, nul doute que Jack Nicholson remporterait la couronne. Dans sa filmographie, l’acteur aux sourcils acérés et au sourire carnassier a multiplié les rôles de psychopathes, de génies incontrôlables et de criminels charismatiques.
Avant de devenir l’icône du chaos à Hollywood, Nicholson explose en 1969 dans Easy Rider, le film culte de Dennis Hopper. Il y joue un avocat alcoolique embarqué dans un road-trip psychédélique aux côtés de deux motards marginaux.
Jack Nicholson avait déjà un goût prononcé pour les rôles de marginaux quand il accepte d’incarner McMurphy, un détenu qui feint la folie pour éviter la prison dans Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman. Nicholson transcende le personnage : tour à tour cabotin, manipulateur et leader insaisissable. Son sourire, ses mimiques, son regard perçant lui vaudront son premier Oscar.
"Here’s Johnny !" Avec cette simple réplique, Nicholson entre dans la légende. Dans Shining, il est Jack Torrance, écrivain alcoolique en mal d’inspiration qui devient le gardien d’un hôtel isolé. Peu à peu, son esprit se délite et il sombre dans la démence. Sous la direction de Stanley Kubrick, Nicholson livre une performance terrifiante, oscillant entre une folie glaçante et une explosion de rage animale.
Tim Burton voulait un Joker extravagant et effrayant, Nicholson lui a offert un festival. Grimé en clown sadique, il incarne un criminel anarchiste, à la fois hilarant et terrifiant. Son rire dément, sa gestuelle délirante, ses répliques tranchantes : l'acteur donne au Joker une aura diabolique.
À tel point que les restaurants McDonald’s renonceront à un partenariat avec le film, jugeant le personnage trop dérangeant. Et pour couronner le tout, l’acteur empochera 60 millions de dollars pour ce Batman, devenant à l'époque l’un des acteurs les mieux payés d’Hollywood.
C'est le dernier rôle culte de Nicholson. Dans Les Infiltrés, de Martin Scorsese, il joue un chef mafieux redouté. Frank Costello est une figure grotesque et terrifiante, capable de basculer dans la violence en un claquement de doigt.
Nicholson, toujours cabotin, pousse le vice jusqu’à improviser sur le tournage. Lors d’une scène face à Leonardo DiCaprio, il sort sans prévenir un revolver et le braque sous son nez, laissant son partenaire véritablement tétanisé. Résultat ? Une scène culte et une énième prestation inoubliable.
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