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En procès, Eva Green blâme son "côté français" pour des messages insultants

En procès avec la société de production d'un film annulé, Eva Green a justifié ce lundi les insultes qu'elle aurait proférées envers des membres de l'équipe en charge du projet par son "côté français".

Eva Green en 2020.
Eva Green en 2020.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
Joanna Wadel & AFP

En dépit de ses origines anglaises, l'actrice Eva Green garde un "côté français". C'est du moins ce que la star de 42 ans a avancé devant un tribunal londonien ce lundi 30 janvier, pour justifier les insultes qu'elle aurait envoyées à l'équipe d'un film, qui n'a jamais vu le jour. La tête d'affiche de Casino Royale en 2006 devait jouer dans ce long-métrage de science-fiction intitulé A Patriot, avant que la production ne soit arrêtée en octobre 2019.

Selon l'AFP, la comédienne est engagée dans un litige avec la société de production, White Lantern Films, qu'elle poursuit pour obtenir, malgré l'annulation du projet, son cachet d'un million de dollars (918.000 euros). La société mise en cause a décidé de contre-attaquer en lançant ses propres poursuites contre l'actrice, estimant qu'elle avait nui à la production du film.

Appelée lundi à la barre dans le cadre du procès qui s'est ouvert jeudi 26 janvier, Eva Green est apparue vêtue d'un col roulé noir et d'un blazer vert foncé, réaffirmant qu'elle était d'abord "tombée amoureuse" du projet de film qui devait traiter de la crise climatique.

Je ne sais pas (...) c'est mon côté français qui ressort parfois.

Eva Green

S'appuyant sur des messages WhatsApp envoyés par la fille de Marlène Jobert et Walter Green en marge du tournage, les avocats de White Lantern Films estiment pourtant que l'actrice française a exprimé "un manque de confiance et un mécontentement" à l'égard de membres de l'équipe de production. 

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Celle-ci n'aurait pas manqué de les insulter allègrement, qualifiant l'un d'eux de "diabolique", de "sociopathe sournois" et de "menteur et de fou". Elle aurait également traité le directeur de production, Terry Bird, de "crétin" et de "trou du cul fini". Le producteur Adam Merrifield et le scénariste Dan Pringle en auraient également pris pour leur grade, qualifiés de "faibles" et de "stupides" dans un message de l'actrice à son agent. 

Un langage fleuri qu'Eva Green assume : "Je ne sais pas (...) c'est mon côté français qui ressort parfois", a-t-elle affirmé. "Parfois je dis des choses sur le coup de l'émotion que je ne pense pas vraiment. Evidemment qu'ils ne sont pas faibles ou stupides", a concédé la star, qui a présenté ses excuses, reconnaissant des "propos inappropriés".


"Je m'en fiche de l'argent. Je vis pour faire des bons films, c'est ma religion", a-t-elle ajouté, soulignant s'être inquiétée au fur et à mesure du tournage que le film soit mauvais et qu'il nuise à sa carrière. Un surplus d'émotion, a donc expliqué Eva Green, qui devra patienter encore 9 jours avant que le verdict ne soit prononcé. 

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