"Angélique Angarni-Filopon a voulu rendre sa couronne" : pourquoi la société Miss France a fait appel à la "marraine" Camille Cerf

L'ancienne Miss France Camille Cerf revient sur le devant de la scène. Le président de la Société Miss France, Frédéric Gilbert, a dévoilé lors d'une conférence de presse, vendredi 7 novembre, le nom de celle qui occupera les toutes nouvelles fonctions de marraine de la prochaine Miss : Camille Cerf. Suite au départ de l'ancienne Miss France, Cindy Fabre, en janvier dernier, l'encadrement ne comptait pas d'ancienne Miss, ayant vécu la même expérience que la Miss France en cours d'exercice, ce dont a souffert Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025.

En tant que Marraine de la prochaine miss, Camille Cerf devra donc assurer un "soutien et un accompagnement lors des tournées médiatiques ou des grands événements bien sûr, mais aussi donner des conseils sur la gestion de la fatigue ou sur les doutes que l’on peut ressentir". 

La Miss France 2015 sera également membre du jury de la cérémonie 2026 qui aura lieu à Amiens le 6 décembre prochain. Son mandat de marraine ne dure qu'un an, pour autant elle compte prendre son rôle à bras-le-corps. "Découvrir le monde des médias, faire des interviews, quand c’est la première fois, ce n’est pas évident d’autant que certains journalistes adorent un peu titiller les nouvelles Miss France avec des questions un peu compliquées, explique Camille Cerf auprès de nos confrères du Figaro. Donc l’idée est de l’accompagner afin qu’elle se sente plus en confiance et le plus à l’aise possible. On n’a pas l’occasion de faire une bonne première impression deux fois", livre Camille Cerf.

Un nouveau statut qui enchante celle qui avait fait un stage dans la société Miss France en 2017 dans le cadre de son école de commerce et avait proposé l’idée d’un poste de marraine pour accompagner les Miss dans son mémoire de fin de stage. 

Elle se souvient, d'ailleurs, des difficultés à surmonter après son couronnement en 2015 : "Pendant mon année, j’ai passé beaucoup de temps à jouer à la Miss France, sans l’être vraiment parce qu’on a le poids d’une marque et d’une institution. On ne sait pas trop. Il y a des règles aussi, on ne parle pas de sujets politiques, pas de religion, le but, c’est du divertissement et apporter du bonheur aux gens".

"Elle voulait arrêter parce que c’était trop dur, c’était trop lourd"

Des déclarations qui rappellent l'année en demi-teinte de la Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, protégée, notamment par la Société Miss France médiatiquement à la suite de "menaces de mort". 

Angélique Angarni-Filopon, martiniquaise, a confié être fréquemment la cible de messages haineux et racistes sur les réseaux sociaux. "En février, après la vague de harcèlement depuis son élection, Angélique voulait rendre sa couronne, elle voulait arrêter parce que c’était trop dur, c’était trop lourd", a expliqué Frédéric Gilbert cité par nos confrères du Parisien.

La Société Miss France ne veut plus reproduire la même erreur, en sollicitant une marraine faisant figure d'accompagnatrice. "Je n’ai pas eu l’écharpe, j’ai beau expliquer aux nouvelles élues ce que c’est qu’un titre de Miss France et la violence que cela peut être ou les enjeux, je n’ai pas ce vécu. Les anciennes Miss, elles, ont cette expérience et il n’y a qu’elles qui savent ce que c’est", a expliqué Frédéric Gilbert en conférence de presse.

Avant la date cruciale du 6 décembre, les trente candidates à la couronne 2026 s'envoleront pour la Martinique le 9 novembre dans le cadre du rituel voyage de préparation. Elles seront encadrées par une Angélique Angarni-Filopon déjà impatiente : "J’ai hâte de débuter l’aventure avec elles. J’étais à leur place il y a un an et je sais ce qu’elles vivent et ce qu’elles ressentent".