Nièvre : un alcootest au volant tourne au quiproquo

REPLAY - Arrêté en état d'ébriété au volant, un homme a cru qu'il pouvait repartir après avoir mal compris les gendarmes.

Un gendarme effectue un test d'alcoolémie. (Illustration)

Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP

Nous sommes près de Nevers, à Urzy, où un dialogue de sourds finit dans le décor. Tout commence sur une petite route nationale, avec cette Citroën ZX qui passe en zigzaguant sous l'oeil dubitatif de deux gendarmes. Ils font signe au conducteur de s'arrêter. Quand la vitre se baisse, peu de doute, une puissante odeur d'alcool s'échappe de l'habitacle.

L'éthylotest confirme que le conducteur, Christian, 60 ans, est en état d'ivresse, 1,13 milligramme d'alcool par litre d'air expiré. "C'est bon !", s'exclame alors le gendarme, pour dire évidemment : "C'est bon mon vieux, on va vous emmener au poste en cellule de dégrisement". Sauf que l'homme à la ZX, dans son état nébuleux, comprend tout le contraire. "Il pense qu'on lui dit c'est bon, vous pouvez y aller". Du coup, il remet le contact et repart à toute vitesse.

Les gendarmes sont médusés. Une course poursuite s'engage. Christian parcourt plusieurs kilomètres et finit par s'encastrer dans un panneau de circulation. Pour ce quiproquo sur fond de vapeurs de whisky, Christian a écopé de 400 euros d'amende et retrait de permis. On est jamais trop prudent. Avant de quitter le tribunal, il a demandé : "C'est bon, je peux y aller ?"

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