C'est le 20 mars 1815 que Napoléon 1er fait son grand retour à Paris pendant 100 jours. Un an plus tôt l'empereur faisait la guerre à l'Europe, mais la sixième coalition qui été composée de l'Angleterre, de la Russie, de Prusse, l'Autriche, la Suède et la Bavière lui fait subir un revers militaire.
Le 6 avril 1814, l'aigle déchu signe le Traité de Fontainebleau et est exilé sur l'Île d'Elbe, proche côté italienne. Alors même si ce n'est pas une prison, Napoléon s'ennuie ferme. Sa femme ne le rejoint pas et lui est même infidèle et en plus, de plus il ne reçoit pas la rente qu'il lui avait été promise.
Persuadé que les Français n'attendent que son retour, il se met à préparer son évasion au mois de février 1815. Moins d'un an après son arrivée sur Elbe, il profite de l'absence de Campbell, le commissaire britannique qui est chargé de sa surveillance.
Napoléon prend la mer le 26 mars sur l'Inconstant, avec lui six autres navires et plus de mille hommes. Le 1er mars, le voilà arrivé à Golf Juan, près d'Antibes, nous sommes au jour 1 du vol de l'aigle.
Napoléon se met en marche à travers toute la France pour reconquérir son trône. Entre temps, Louis XVIII, le frère de Louis XIV, a rétabli la monarchie. Même si elle est désormais constitutionnelle, elle fait de Napoléon un usurpateur, un traître et même un rebelle. Il va donc devoir éviter les embûches semées par le roi.
D'ailleurs, il parvient plusieurs fois à faire basculer en sa faveur l'allégeance des opposants qu'il croise. Le 5e régiment rejoint Napoléon, des rangs qui ne cessent de s'élargir tandis que le roi assiste impuissant à cette reconquête.
Le 19 mars 1815, Louis XVIII quitte le palais des Tuileries et fuit Paris. Le lendemain quand Napoléon entre triomphalement dans la capitale, l'étendard flotte et le trône l'attend. Il le récupère sans avoir versé une goutte de sans, c'est ce qu'on appelle la période des Cent-Jours.
Le retour de l'empereur suscite beaucoup d'inquiétudes en France comme à l'étranger. Une 7e coalition se forme, les puissances européennes veulent en terminer avec l'ogre corse. C'est ce qui nous emmène une dernière fois sur le champ de bataille, en Belgique, à Waterloo, là où Napoléon subit une défaite légendaire le 18 juin 1815.
S'ensuit une nouvelle abdication, le roi revient, l'empereur s'en va pour de bon cette fois. C'est donc en cage que s'éteint l'aigle, prisonnier de Sainte-Hélène, 5 mai 1821, Napoléon meurt comme un simple citoyen dans les décombres de cet empire par deux fois écoulé.