Mikhaïl Gorbatchev : comment a-t-il bousculé l'URSS avec deux mots ?

Nommé Secrétaire général du Comité central du Parti communiste de l’Union Soviétique le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev met fin à la gérontocratie qui régnait au Kremlin. Du haut de ses 54 ans, Gorbatchev fait figure de petit jeune, et les chancelleries du monde entier sentent bien que quelque chose est en train de changer en URSS...

À cette époque, l'URSS est en déclin. La course aux armements leur échappe, la guerre en Afghanistan est interminable, leur technologie est vieillissante, sans parler de l'agriculture à bout de souffle... La chute était annoncée. Conscient de cela, Gorbatchev pensait pouvoir sauver l’essentiel : l'empire soviétique.

"Reconstruction" et "transparence"

Afin de limiter la casse, Gorbatchev impose des réformes à son pays. C’est ainsi que le monde entier a appris alors deux mots russes : perestroïka et glasnost, reconstruction et transparence. Perestroïka, c’était la libéralisation économique. Glasnost, la liberté d’expression. Dans un premier temps, cette volonté de changement a provoqué un immense espoir à travers toute l’Union Soviétique. 

Une béatitude qui ne va pas durer puisque ces réformes n’ont apporté ni le bien-être, ni la sécurité alimentaire et encore moins la paix sociale. L’empire a finalement éclaté. L’Ukraine, la Géorgie, la Biélorussie, les pays Baltes, l’Azerbaïdjan et d’autres états, encore, sont devenus indépendants.

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