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HPI : pourquoi utilise-t-on ce terme ?

Dans une petite minute, vous saurez tout sur la signification du terme HPI (Haut Potentiel Intellectuel).

Des enfants dans une crèche (illustration)

Crédit : AFP / Loïc Venance

La dernière saison de la série HPI, avec Audrey Fleurot, débute ce jeudi 15 mai sur TF1. L'occasion de s'intéresser à ce terme apparu en 1990 pour remplacer celui de "surdoué" ou de "précoce". Un Haut Potentiel Intellectuel possède une caractéristique cognitive innée, ce n’est ni une maladie, ni un trouble, ni un handicap.

Ce terme insiste sur une caractéristique essentielle : avoir une intelligence supérieure ne signifie pas pour autant qu’on va l’exploiter ou qu’on est forcément un petit génie, comme Albert Einstein qui l’était. Amel Bent, Snoop Dogg, Shakira ou encore Rowan Atkinson, l'acteur de Mr Bean sont notamment HPI.

Pour l’OMS, une personne HPI a un quotient intellectuel de plus de 130. Le QI moyen est fixé à 100, c’est celui de 70% de la population. Ce QI est calculé grâce à des tests reconnus au niveau mondial, les échelles de Wechsler. Au pluriel, car elles diffèrent selon l’âge de la personne qui passe le test. Ces tests sont réalisés par des psychologues. Si vous avez plus de 130 après un test de QI sur Internet, ça ne veut pas dire pour autant que vous êtes la nouvelle Morgane Alvaro, l’héroïne de la série HPI.

Quelles sont les caractéristiques d’une personne HPI ?

Entre 2,3 et 2,5% de la population a un QI supérieur à 130. En France, 1,5 million de personnes sont HPI, selon les estimations. Le plus gros QI actuel, le plus élevé jamais recensé de l’histoire, c’est celui de Terence Tao, un mathématicien australien de 49 ans, avec 230. On estime qu'Einstein, qui n’a jamais passé aucun test, avait 160 de QI. Le père de Terence Tao raconte que son fils a appris tout seul la lecture, l’écriture et le calcul à 2 ans, en regardant 1, rue Sésame à la télé. Mais être HPI ne se limite pas à un gros QI.

Les caractéristiques varient d’une personne à l’autre. Néanmoins, on retrouve une curiosité insatiable, une hypersensibilité, une tendance forte à l’empathie, une créativité foisonnante, une pensée complexe, une intolérance à l’injustice et à la médiocrité, des problèmes avec l’autorité et un humour particulier, souvent incompris. Bref, un fonctionnement atypique qui peut générer des difficultés d’adaptation sociale et des décalages émotionnels.

Les HPI sont des drôles de zèbres, surnom qu’on leur donne aussi. Ils ont les mêmes caractéristiques que le zèbre, qui est l'un des seuls équidés que l’homme n’a pas réussi à apprivoiser. Et il ressemble à un cheval tout en se distinguant par ses rayures. Ces dernières lui permettent aussi de se dissimuler dans la savane. Des rayures uniques d’un zèbre à l’autre. Cette unicité fait aussi la spécificité des HPI.

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