Grâce à leurs profs ou à leurs parents qui écoutent RTL d'ailleurs, ils se sont lancés dans l'écriture d'un poème ou d'une lettre. C'est une façon effectivement de rendre hommage à tous ceux qui se sont battus pour notre liberté. Alors, il y a Dinis, le grand gagnant, il y a aussi Héléna qui chérit cette liberté. Je cite : "Car elle dit que seul moi ai le contrôle sur ma vie. Car elle dit que j'ai le droit de sourire sous la pluie. Car elle dit que j'ai le droit de pleurer devant lui. Et est partie intégrante de notre patrie. On dit que celle des uns s'arrête là où commence celle des autres. Et elle, c'est la liberté."
Il y a aussi Aboubakar, 14 ans, il a fui la Guinée-Conakry il y a deux ans parce qu'il a été victime de sévices dans son pays. Il vit dans un foyer pour mineurs isolés dans l'Oise. Et c'est son prof, Eric, qui l'a incité à participer au concours. Ça donne ça : "Je marche, je cours, je vole sur la route de ma destinée. J'emporte pour tout bagage le souvenir de vos visages. J'ai traversé des champs de sable, des montagnes, des vallées, des plaines, des rivières, des fleuves et des mers. Pour toi, liberté."
Alors, il y a aussi Juliette, pour qui les parents et les enseignants sont les premiers soldats du combat pour la liberté. Et elle a bien raison. Il y a Lise, qui nous aime beaucoup. Liberté, j'écris ton nom comme un grand L qui rime avec RTL.
La liberté n'est pas qu'une valeur, un principe, une devise… C'est un ressenti
Baptiste
Il y a Blanche qui dit "la liberté des uns s'est arrêtée pour que commence celle des autres". Baptiste aussi, "la liberté n'est pas qu'une valeur, un principe, une devise, c'est un ressenti". Et il sait de quoi il parle, lui qui a visité Auschwitz et les cimetières américains des plages de Normandie. Et il y a aussi cet ado de 14 ans du lycée Lacordaire de Marseille. C'est sa prof Pascal qui a envoyé sa prose, il n'a pas signé.
"J'ai de la chance, je vis dans un pays libre, mon pays est une démocratie. Ma liberté, je la dois à mes ancêtres, à toutes ces personnes qui l'ont défendue, parfois même au péril de leur vie. Je regarde en arrière et je vous vois tous. Merci à vous, les 41 lycéens fusillés en 1940, pour votre engagement dans la résistance. Jean Moulin, Jeanne d'Arc, vous avez marqué notre histoire et permis que nous soyons là aujourd'hui. Merci Olympe de Gouges et Simone Veil, vous vous êtes battue pour les droits des femmes. Merci Jules Ferry. Si je n'aime pas l'école, c'est grâce à toi que je peux m'instruire. Merci enfin Zola, Camus, Péguy, Voltaire, votre parole a libéré la nôtre."
Moi, je dis que l'adolescence nous surprendra toujours. Je voulais juste dire merci au lycée Marguerite de Flandre à Lille, le collège Jean-Dieuzaide de Pechbonnieu près de Toulouse, le lycée Lacordaire à Marseille et le collège René Cassin à Paray-le-Monial.
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