Alimentation : pourquoi a-t-on toujours de la place pour le dessert ?

Le carré de chocolat après le repas, l’envie d’une petite touche sucrée, c'est un classique. Au restaurant, vous venez d’avaler des œufs mayonnaise et une blanquette, vous êtes repu et puis arrive le serveur : "Vous voulez la carte des desserts ?". Et là, vous cédez aux sirènes des profiteroles. 

Selon une récente étude, cette gourmandise s’explique de façon très scientifique. Des chercheurs allemands ont mené des recherches sur des souris. Ils ont identifié la zone du cerveau où se trouvent les neurones responsables de la sensation de satiété et ils ont découvert que ce sont les mêmes qui provoquent les envies de sucre.

Le test a été imparable, des souris gavées comme des oies pendant une heure et demi. Au bout de ce laps de temps, les capteurs neuronaux le montrent, elles n’ont plus faim. Les chercheurs placent alors quelques douceurs devant leur museaux. Bingo ! Elles se jettent dessus comme si elles n’avaient rien mangé depuis des jours. Selon les capteurs neurologiques, chez les souris, la stimulation du cerveau débute même à la simple vue des sucreries. 
Les chercheurs allemands ont une hypothèse : le sucre est plus facile à convertir en énergie que les graisses ou les protéines. Manger un dessert pourrait donc être assimilé à faire le plein d’essence pour notre corps.

Il est encore trop tôt pour tirer les mêmes conclusions pour nous, les humains. Mais les scientifiques vont poursuivre dans cette voie. Ils espèrent que cette étude pourra aboutir à de nouveaux traitements contre l’obésité ou contre les troubles alimentaires.